Plus de trois millions des quelque 11 millions de Grecs étaient au bord de la pauvreté ou de l'exclusion sociale en 2010, indique mercredi l'organisme des statistiques officielles «Elstat». En tout, 3,031 millions de Grecs sont pauvres ou au bord de l'exclusion sociale, soit 27,7% de la population, relèvent les statistiques portant sur la première année de ce qu'il a été convenu d'appeler la crise grecque, qui était également la troisième année de récession du pays. Dans l'Union européenne, ce pourcentage est dépassé uniquement par la Bulgarie (41,6%), la Roumanie (41,4%), la Lettonie (38,1%), la Lituanie (33,4%), la Hongrie (29,9%) et la Pologne (27,8%). L'Espagne arrive juste derrière la Grèce avec 25,5%. Sur le seul facteur de risque de pauvreté, la Grèce compte 20,1% de sa population menacée par ce fléau contre une moyenne de 16,4% dans l'UE, selon la même source. Le seuil de pauvreté est fixé à un revenu annuel inférieur à 7.178 euros pour une personne vivant seule, et à 15.073 euros pour une famille comptantn deux adultes et deux enfants âgés de moins de 14 ans.