Le ministre de la Jeunesse et des Sports veut reconstruire une élite sportive Les volets technique et méthodologique seront en débat avant la fin du mois. Cibler les besoins réels du sport algérien en matières technique et méthodologique par discipline constitue la base indispensable pour le développement du sport en Algérie, nonobstant les autres volets, financiers, de gestion et des infrastructures, entre autres. Tel est la grandissime tâche que vise le ministre de la Jeunesse et des Sports, M.Hachemi Djiar en décidant de réunir les «techniciens» avant la fin de ce mois de janvier 2012 pour débattre des volets technique et méthodologique dans la perspective de développer le sport en Algérie et ce, dans toutes les disciplines. Faire un travail d'analyse, de quantification des différentes techniques et méthodologies appliquées par nos techniciens sur le terrain pour déceler connaître les vrais problèmes qui se posent aux différents responsables concernés sur le plan de la pratique de leur discipline respective est, certes une opération, grandiose et difficile, mais impérativement indispensable pour faire évoluer les différentes disciplines du sport algérien avec vision futuriste, bien sûr. Et c'est ce que veut bien réaliser le premier «partenaire» des fédérations et associations nationales, toutes disciplines confondues, à savoir le ministère de la Jeunesse et des Sports. C'est ainsi que M.Djiar a annoncé: «Nous allons réunir tous les techniciens avant la fin de ce mois pour discuter des volets technique et méthodologique pour cerner tous les problèmes et leurs aspects». Cette décision tombe à pic après les piètres résultats obtenus par nos sportifs aussi bien lors des derniers Jeux africains que des derniers Jeux arabes. Il est temps de faire le point et rectifier les erreurs voire cerner tous les problèmes qui entravent les différentes disciplines, du moins, pour le moment, sur le plan technique et méthodologique afin de redémarrer sur des bases plus solides à même de permettre des résultats à la mesure des investissements des pouvoirs publics dans toutes les disciplines sportives. Le choix de ces deux volets technique et méthodologique n'est vraiment pas fortuit dans le mesure où ce sont les vrais socles sur lesquels toute discipline repose. Plus clairement, chaque technicien, pour ne pas dire coach, a sa propre méthodologie et technique à développer, expliquer à ses athlètes avant de l'appliquer sur terrain. Cela veut dire que chaque club aura «sa» propre technique et méthodologie qui varie évidemment d'un «technicien» à un autre. Et le premier problème du sport algérien est justement cette diversité de méthodologie et de technique qui est mise en pratique. Le premier point à régler donc est d'«uniformiser» cette méthodologie pour permettre aux athlètes de se développer, et ce, quel que soit le club où ils opteront. Car une telle démarche, si elle à l'avantage des joueurs, le travail engagé ou entamé pourrait être poursuivi par n'importe quelle autre qui prend la succession car un plan de développement doit être établi sur un constat juste et la démarche est toujours la même. S'il y a une différence, ce sera uniquement dans les moyens seulement. Ce qui veut dire qu'il va falloir organiser les «techniciens» d'une part et uniformiser l'entraînement, d'autre part, pour assurer un minimum de conditions de développement du jeune athlète. Multiplier les regroupements de recyclage, de formation, dans la perspective de cette uniformisation, sont bien indispensables pour arriver à ce but. Et c'est ensuite qu'il faudrait alors poursuivre la «réforme», pour utiliser un mot bien usité ces derniers temps, en assurant, par la suite, les moyens aussi bien pédagogiques, logistiques que financiers. Cette démarche apporterait bien ses fruits dans le futur, mais il va falloir aussi qu'elle soit appliquée non pas uniquement dans les associations sportives et les clubs mais également dans les sports scolaires et universitaires.