La BDL accompagne les citoyens désireux de créer leur propre activité Leur montant avoisine les 30 milliards/DA pour l'année 2011. Ce sont pas moins de 44 milliards/DA (mds/DA) de crédits qui ont été octroyés en 2011 par la Banque de développement local (BDL) aux microentreprises contre à peine 14,4 milliards/DA en 2010, a indiqué à la presse le directeur du crédit aux particuliers à la BDL, Noureddine Neddir. Cette importante hausse a atteint le taux de 205% en triplant quasiment le montant global pour le porter exactement à «43,98 milliards/DA de crédits». Il accompagne les citoyens désireux de créer leur propre activité. Cette initiative de l'Etat qui date de juillet 2008, rappelons-le, s'inscrit directement dans le cadre des différents dispositifs de stimulation de la création d'emplois en Algérie, a-t-on étayé. Neddir a indiqué que 28,6 mds/da de crédits ont été accordés aux jeunes promoteurs de projets d'investissements dans le cadre du dispositif Ansej (Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes), 14,3 mds/DA aux promoteurs bénéficiant du dispositif Cnac (Caisse nationale algérienne de chômage), alors que 1,075 milliard/DA a été accordé pour accompagner les jeunes souhaitant activer dans le cadre du dispositif Angem (Agence nationale de gestion de l'emploi). Une forte hausse est ainsi enregistrée au niveau des crédits accordés par le truchement des dispositifs Ansej et Cnac en 2011, comparativement à 2010. «Le montant global des crédits octroyés dans le cadre du dispositif Ansej a plus que doublé alors que les crédits accordés aux promoteurs bénéficiant du dispositif Cnac a quadruplé. Nous sommes passés de 10,5 milliards/DA de crédits distribués dans le cadre du dispositif Ansej en 2010 à 28,6 mds/DA en 2011, alors que les crédits octroyés dans le cadre du dispositif Cnac sont passés de 3,24 mds/DA en 2010 à 14,3 mds/DA en 2011», a détaillé ce haut cadre de la BDL. Les mesures prises par le gouvernement, en vue de faciliter l'octroi de crédits aux jeunes promoteurs, ont permis à la BDL, a-t-il ajouté, d'augmenter le nombre et le montant des crédits alloués tout en variant sa contribution au financement de l'économie nationale. Sur instruction du président de la République, rappelle-t-on, le gouvernement avait décidé début 2011 de nouvelles mesures facilitant le financement des projets pour les jeunes. Ainsi, l'âge d'éligibilité de ces derniers a été revu à la hausse comme l'a été également le plafond des crédits octroyés. Ces nouvelle mesures expliquent l'engouement constaté pour l'octroi de ces financements dont on relève notamment la réduction, depuis juillet 2008, des taux d'intérêt, l'augmentation de la durée de remboursement et l'importance de l'apport de la banque dont le taux de financement des projets atteint 70%. La lecture du dispositif Ansej, montre que l'apport du promoteur n'est que de 1% lorsque le coût du projet est inférieur ou égal à 5 millions de DA et de 2% lorsque le montant global de l'investissement est supérieur à 5 millions/DA et inférieur ou égal à 10 millions/DA. Le financement de la BDL se situe ainsi à hauteur de 70% alors que l'apport de l'Ansej n'est que de 29% pour les projets inférieurs à 5 millions/DA et de 28% pour plus de 5 millions/DA, a précisé Neddir. Il a également souligné que le dispositif Angem, prévoit un taux d'intérêt bonifié accordé aux promoteurs selon l'activité projetée ou par rapport à l'implantation du projet (zone spécifique) pendant que la durée du remboursement du crédit peut aller jusqu'à 8 ans dont 3 années de différé de remboursement du principal. Quant au dispositif Cnac soutenu par la BDL, les promoteurs bénéficient d'une bonification des taux d'intérêt allant de 60 à 80% et jusqu'à 95% selon le secteur d'investissement et la zone d'implantation du projet. Un rallongement de la durée de remboursement du crédit fixée à 8 ans et assortie d'un différé de 3 ans, leur est accordé.