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Option politique ou promesse électorale ?
AMELIORATION DES CONDITIONS DE LA FEMME
Publié dans L'Expression le 28 - 10 - 2003

La structure installée au siège du ministère de la Justice pourrait ne pas aboutir à quelque chose de concret.
Après l'école, les zaouïas, les jeunes sans emploi, c'est au tour des de bénéficier elles aussi du processus des «réformes» initiées par les pouvoirs publics depuis près d'une quinzaine d'années.
Cette couche de la population vient en effet de se voir «offrir» l'installation au ministère de la Justice d'une commission chargée d'entamer la révision du très controversé code de la famille.
Ce texte adopté et promulgué il y a près de vingt ans, est contesté depuis 1989 par la frange des du pays qui se présentent comme modernistes et qui veulent l'abroger ou à défaut le réformer.
En revanche, il est âprement défendu par ceux classés comme des traditionalistes, voire des conservateurs, et qui, se fondant sur les textes sacrés de la Chariaâ, veulent au contraire le maintenir en l'état.
Mais, l'opinion publique nationale reste dubitative devant le timing choisi par les pouvoirs publics pour faire cette annonce sur un sujet très sensible au sein de la société algérienne.
Elle se demande aussi si cette option de révision est effective et pourrait être mise en pratique, ou si c'est simplement un mimétisme de circonstance par rapport à la monarchie marocaine qui vient d'élaborer un projet similaire de réforme de la Moudawana, l'équivalent de notre Code de la famille.
Mais, au lieu d'émaner des représentants en profondeur de la société algérienne qui, selon les féministes algériennes est ralentie dans son évolution sociale et politique à cause de ce texte, cette commission chargée de sa révision, est composée de membres du gouvernement, de représentants de ministères concernés et de ce qui est appelé la société civile.
Aux dires du ministre de la Justice, garde des Sceaux, M.Tayeb Bélaïz, qui a procédé à l'installation de cette structure au siège de son département, c'est «une élite de haut niveau spécialisée dans les questions de la femme en particulier et de la famille en général», qui se penchera sur le problème.
D'après lui, c'est le président de la République qui a chargé cette commission d'examiner un thème qui «revêt une importance particulière au regard de ses effets et ses répercussions sur la société et la famille algérienne». De son côté, la ministre de la Communication et de la Culture, Mme Khalida Toumi, chantre du combat pour l'abrogation du code de la famille dans les années 1990, et après un silence sidéral sur le sujet qui a duré le temps de ses occupations ministérielles, s'est elle aussi manifestée sur ce thème et ce quelques mois avant la fin du mandat présidentiel actuel.
Dans un communiqué rendu public à cette occasion, la responsable de la culture et de la communication,- un département ministériel sans liens apparents ni avec la justice ni avec la condition féminine-, «s'est félicitée de voir le long combat des algériennes et leurs efforts pour un statut plus juste et plus respectueux de leurs droits légitimes, aboutir à l'installation d'une commission chargée de la révision du code de la famille».
Pour elle, «la décision du président de la République d'installer (cette commission) est un acte politique courageux qui mérite d'être salué par toutes les et les hommes courageux soucieux de l'avenir et des progrès que notre pays se doit de réaliser dans le seul intérêt de ses citoyennes et citoyens». Or, pour les détracteurs de son patron, tout cela n'est que pur électoralisme. Ces derniers se demandent pourquoi le chef de l'Etat n'a eu ce courage politique que six mois avant la fin de son mandat.
Ils tentent aussi de savoir si cette volonté de rattraper le temps perdu ira jusqu'au bout: la révision effective du code en question. Ne dit-on pas que pour se débarrasser d'un problème politique, il faut lui créer une commission?
La segmentation des franges de la société algérienne à des fins politiciennes, leur soudoiement en espèces ou par promesses électoralistes, opérés depuis quelque temps, justifient la pertinence de ces interrogations. Comme toujours les doutes et les suspicions ne sont pas encore finis.


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