Même le détenteur du doublé, le MCA, est dans l'embarras. A quelques jours du championnat qui aura lieu jeudi prochain, plusieurs clubs de la division 1 n'ont pas encore confirmé leur engagement pour cette échéance qui est considérée comme la plus importante dans leur calendrier. Certes, le problème financier reste le plus grand obstacle pour ces clubs notamment ceux de la poule centre Ouest à l'instar de l'USM Blida et du NAHD.Ces derniers, malgré les promesses Ighil Méziane, le président du complexe sportif du NAHD, les joueurs restent pessimistes et demandent même leur libération pour d'autres clubs. «Nous avons appris que le président veut dissoudre notre section comme il l'a fait avec d'autres. Pour cette saison, il a réduit nos salaires sans même nous en informer comme s'il était le seul concerné. Nous demandons notre libération car nous sommes persuadés que les choses iront mal cette année pour le volley-ball nahdiste» nous a révélé amèrement un joueur de ce club. Du côté du MCA, les choses ne vont pas dans le bon sens. Le détenteur du doublé de la saison précédente se trouve SDF. Sa salle OMS d'El Biar est toujours squattée par les sinistrés du séisme. Un problème qui risque de perturber le programme et surtout l'état d'esprit des joueurs puisque le MCA n'a pas encore domicilié ses matches. Pour la première journée qui opposera le doyen au nouveau qualifié en division 1, le RIJA, le MCA a dû solliciter les responsables de la salle OMS de Beaulieu pour la domiciliation. En attendant, le MCA qui passe par cette situation critique, a lancé plusieurs appels au ministre et à la direction de la jeunesse et du sport pour trouver une solution à cette situation critique qui risque de mettre ce grand club dans l'embarras s'il ne trouve pas un lieu pour leurs compétitions. Selon le Directeur technique de l'organisation(DOS) M Mustapha Bendali ce chamboulement au niveau des clubs ne favorise guère le déroulement de ce championnat. Il avoue que sur 12 clubs, seul, CAConstantinois a pu régler ses engagements financiers et sa situation par rapport à la fédération tutelle. Les autres clubs se débattent dans des problèmes internes qu'ils sont obligés de résoudre dans les brefs délais s'ils veulent éviter de tomber dans le piège du forfait. Le DOS insiste sur le fait que même le MCA risque de subir le même sort s'il ne désigne pas la salle de ses rencontres. Pour cette situation critique que traverse la balle au filet, une question s'impose. A qui la faute si les clubs n'arrivent plus à assurer les frais d'engagements ou même faire payer leurs joueurs ? Et on se demande si les responsables ne doivent pas s'impliquer et tendre une main forte au volley-ball national qui a besoin de plus de considération.