Le 1er Salon international économique de la diaspora algérienne se tiendra à Alger en novembre. Présente déjà dans de nombreux pays, où vit une communauté algérienne, l'«Association internationale de la diaspora algérienne» à l'étranger «Aida» a été lancée vendredi à Londres en présence d'un grand nombre de cadres algériens exerçant au Royaume-Uni dans différents secteurs d'activité. Cette cérémonie, organisée par «UK-Algeria Business Council», a été rehaussée par la présence de l'ambassadeur d'Algérie au Royaume-Uni, Amar Abba, accompagné du corps diplomatique accrédité à Londres. Présidée par Abdelouahab Rahim, également dirigeant de la société Dahli -Algérie, «Aida», dont le siège se trouve à Genève, est une association à but non lucratif sans appartenance politique. Son objectif premier est de regrouper toute la diaspora algérienne de par le monde afin de promouvoir, de faciliter son intégration et la faire contribuer au développement et à l'émergence de l'économie algérienne. «C'est avec beaucoup d'espoir et d'optimisme que je participe à la création de cette association qui va rassembler toutes les compétences et les talents à l'étranger pour les mettre à la disposition de leur pays. L'Algérie dispose des compétences qui lui permettent d'envisager l'avenir avec sérénité», a déclaré en substance l'ambassadeur M.Abba, lors de cette cérémonie. Le président de l'association, Rahim, a souligné de son côté l'importance de disposer d'une diaspora qui regroupe les associations à travers le monde «pour pouvoir fédérer l'ensemble de nos communautés à l'étranger afin de leur donner plus de poids», a-t-il déclaré. «Le rôle d'Aida est d'une part, intra-diaspora et d'autre part, orientée vers l'Algérie», a-t-il ajouté mentionnant le lancement d'actions favorisant la création d'emploi à destination de la jeunesse. «La nouvelle organisation a la volonté de créer des synergies entre membres de la diaspora établis dans le monde sans aucune distinction, avec pour objectif de créer un réseau solidaire de compétences et d'expertise», a affirmé pour sa part le vice-président d'Aida et président du Conseil d'affaires algéro-américain, Ismaïl Chikhoune. Un grand intérêt a été exprimé par les participants à l'égard des projets multiples qu'envisage de concrétiser Aida, dont l'une des premières actions est de constituer un réseau pour connecter les Algériens vivant à l'étranger dont le nombre est estimé à 7 millions de membres, dont 5 millions établis en France, selon les chiffres fournis par cette association. Parmi les actions qui seront entreprises prochainement par la nouvelle association, le 1er Salon international économique de la diaspora algérienne «Diaspora Business Expo» qui se tiendra à Alger du 26 au 30 novembre 2012 et l'organisation du premier congrès de la jeunesse issue de la diaspora, en 2013. Il y a lieu de souligner que l'économie algérienne a grand besoin de ce «moteur» avantageux à plus d'un titre car constitué par de nombreuses compétences nationales éparpillées de par le monde. Ce vivier, «électoral» à l'occasion, détient un savoir-faire certain et l'Algérie a tout à gagner en visant ces cerveaux auxquels de plus amples facilitations devraient être accordées pour espérer leur adhésion à l'ambitieuse politique économique du pays. Cette élite, à la limite «méconnue», est à même de créer de nouveaux incubateurs en Algérie comme il en existe dans les wilayas d'Oran, Ouargla, Tizi Ouzou et Annaba. Cette diaspora peut également initier à la création de start-up» que sont de jeunes entreprises de haute technologie, à fort potentiel de croissance.