Bien qu'ayant trouvé les sujets du premier jour à leur portée, les candidats au BEM attendent les épreuves de maths pour être définitivement fixés. C'est parti. Les premières épreuves du Brevet d'enseignement moyen ont débuté, hier, avec la langue arabe et la physique au menu. Selon les candidats que nous avons rencontrés à leur sortie du CEM Pasteur, les sujets étaient accessibles et ne comportaient aucune difficulté majeure. C'est ce que pensent, en tout cas, Fayçal et Badrou à l'issue des examens de la matinée. Affichant une mine radieuse et très décontractés, ils estiment avoir rempli convenablement leur contrat, en répondant à l'ensemble des questions. «Nous étions un peu stressés, mais nos appréhensions se sont vite dissipées. Les sujets d'arabe et de physique ne nous ont pas du tout perturbés. Bien au contraire, nous les avons trouvés assez faciles et nous espérons récolter le maximum de points à l'issue de ces deux épreuves.» Faisant partie, lui aussi, des candidats affectés au collège Pasteur pour passer l'examen du BEM, Youcef abonde dans le même sens, même s'il considère que l'analyse grammaticale ce n'est pas son point fort et que l'épreuve d'arabe l'a un peu perturbé. «La grammaire, ce n'est pas ma tasse de thé, mais je pense que je me suis assez bien débrouillé, dans l'ensemble.» Venant du CEM Taha-Hussein d'Alger, Liès a, dans un premier temps, refusé de nous livrer ses premières impressions avant de se raviser et nous confier qu'il avait abordé dans d'assez bonnes conditions les épreuves de langue arabe et de physique. «On nous a demandé de plancher sur la lecture et sur ce qu'elle pourrait réellement nous apporter. C'est un thème qui m'inspirait et sur lequel j'ai longuement disserté. Quant aux exercices de physique, je les ai trouvés, aussi, très abordables.» Avouant, lui aussi, que l'épreuve d'arabe l'a quelque peu troublé, Anis n'en reste pas moins optimiste et considère que tout se jouera demain, lors de l'examen des mathématiques. «Pour un début, je dois reconnaître que ça n'a pas été très difficile, mais le fait de ne pas avoir résolu une ou deux questions me met la pression et m'oblige à redoubler d'efforts pour la suite. Une chose est sûre, cependant, tout se jouera lundi, lors de l'épreuve de maths.» Mohamed Laroui se joint à la conversation. Comme son camarade, il est convaincu que tout se décidera demain. En attendant, il revient sur la matinée du dimanche et sur l'examen de physique qui n'a pas été une partie de plaisir pour lui. C'est ce qu'il pense, du moins. «La physique est une matière qui ne m'a jamais attiré. Lorsque le professeur fait son cours, moi je suis ailleurs. Malgré toute ma bonne volonté, je n'arrive pas à me concentrer. Je ne suis pas sûr d'avoir traité comme il se doit le sujet, j'espère seulement que la note que j'obtiendrai n'aura pas d'incidence sur les autres matières.» Un voeu partagé par tous ceux qui ont, comme lui, du mal à suivre en physique et qui comptent se rattraper, en faisant le plein dans les épreuves qui restent.