«Les nouveaux équipements de radiothérapie du centre anticancéreux d'El Hassi seront mis en service dès septembre» Le centre a dépassé toutes les normes étant donné que ce dernier couvre l'ensemble des 15 wilayas de l'ouest et du sud-ouest du pays. En visite de travail et d'inspection à la capital de l'Ouest, le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, a indiqué que «les nouveaux équipements de radiothérapie du centre anticancéreux d'El Hassi seront mis en service dès septembre prochain». Une bonne nouvelle qui pourrait rendre le sourire aux enfants cancéreux en particulier à leurs familles qui souffrent du manque des équipements de lutte contre le cancer. Les appareils en question se résument entre autres, en des accélérateurs linéaires de particules, de deux scanners simulateurs multibarrettes et de deux appareils de curiethérapie pour traiter, notamment le cancer du rectum, du sein et du col de l'utérus. L'acquisition des équipements tant revendiqués survient au moment opportun et ce, après que les cahiers des charges aient été soumis aux commissions des marchés du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et celui des Finances tandis que la mesure décidée vient mettre fin à la pression exercée sur les praticiens du centre d'El Hassi dont la capacité d'accueil s'élève à près de 200 personnes. Or, le contraire s'est produit étant donné que le nombre de malades affluant vers le centre a dépassé toutes les prévisions et normes. De stature régionale, le centre des cancéreux couvre l'ensemble des wilayas de l'ouest et du sud-ouest du pays. Les dotations en ces équipements sont acquises en appoint aux deux accélérateurs et un scanner simulateur au niveau du centre doté de cinq services, en l'occurrence l'oncologie médico-pédiatrique qui a pour capacité d'accueil une soixantaine de places, l'oncologie adultes (48 lits), une unité de radiothérapie de 63 lits, un service de radiologie et un laboratoire central, sollicités par de nombreux malades parmi les orientés du Chuo, selon les déclarations du chef de service. Une autre problématique a été posée depuis plus de deux mois, le service oncologie du CHU Oran n'assure aucune prise en charge des malades en particulier qui sont dans l'extrême besoin de traitement de radiothérapie. La raison principale évoquée est que le service en question connait, ces derniers jours, des travaux d'aménagement. Ce n'est pas tout, étant donné que le service d'oncologie pédiatrique vit au même rythme que celui de l'oncologie, «le service destiné aux soins des enfants cancéreux n'arrive plus à accueillir les malades», a-t-on expliqué sur place. Là encore, une autre problématique, qui peut faire effet de boule de neige, est posée tandis que les praticiens dudit service ont été unanimes à dire qu'une solution ne serait-ce que provisoire, doit étre trouvée. Il s'agit, sur intervention du ministre, de dégager des places libres dans l'établissement hospitalier spécialisé de Canastel en vue de prendre en charge au moins 10 enfants cancéreux. Cette mesure prendra effet dans l'attente de la réception des infrastructures de lutte contre le cancer dans les wilayas de Tlemcen et Sidi Bel Abbès. Le ministre est, vraisemblablement, plus que conscient, des «failles actuelles» qui marquent le secteur qu'il guide. Tout compte fait, vu sa dernière déclaration à travers laquelle il a annoncé: «Tous les malades atteints du cancer seront pris en charge en permanence à partir de 2014 cette perspective se concrétisera, a-t-il souligné à la faveur «de la livraison de 22 centres anticancéreux qui sont en cours de réalisation».