Kamel Lakhdar-Chaouche, journaliste au quotidien L'Expression a été victime d'une agression physique, dans la soirée du lundi 6 août 2012, au siège du Front des forces socialistes à Alger où il s'était rendu pour assurer la couverture d'une conférence sur les... droits de l'homme! Notre confrère sera ainsi pris à partie par des membres de la direction du parti, dont trois sont des députés qui le couvrent d'injures, avant que, le plus zélé d'entre eux, l'actuel chargé à la communication du parti, n'en ajoute l'agression physique devant des collègues du parti complices. Ce sinistre individu, dont de nombreux confrères ont déjà eu à souffrir des agissements maléfiques dont il s'est spécialisé sur la Toile depuis qu'il a rejoint le FFS venant du FLN et de l'organisation estudiantine, l'Unea, n'en est pas à sa première dérive du genre. Mais cela doit tout de même cesser un jour! Lorsqu'on passe à l'agression physique, la ligne rouge est franchie. Le Syndicat national des journalistes, qui condamne avec la plus vigoureuse des fermetés, ce comportement de voyou, indigne d'un parti politique, interpelle les responsables du FFS pour qu'ils prennent les mesures qui s'imposent contre cet individu, attentatoire à l'image tout à la fois de leur parti et de la presse nationale dont il se réclame. Le Syndicat, qui ne tolérera jamais la moindre atteinte à l'intégrité physique ou morale des journalistes, d'où qu'elle vienne, s'en remet en tout, dans cette affaire encore, à la Justice. Et, naturellement, il assure le confère Kamel Lakhadar-Chaouche et son quotidien L'Expression de son entière solidarité. P/ le Syndicat national des journalistes Le Secrétaire général, Kamel Amarni