Le ministère de la Culture en partenariat avec l'Institut français ont annoncé la tenue du concert «Amitié Algérie-France» dirigé par le maestro Amine Kouider et l'orchestre symphonique Algérie-France, lors d'une conférence de presse tenue, hier, à la bibliothèque du Palais de la culture Moufdi Zakaria dans le cadre de la célébration des festivités du Cinquantenaire de l'Indépendance en Algérie. Présent lors de la conférence, Jean-Claude Voisin, directeur de l'institut français, la représentante du ministère de la Culture Mme Bouchentouf et Amine Kouider se sont exprimés sur la nature et les objectifs du programme musical qui sera offert au grand public, jeudi 1er Novembre, au Palais de la culture Moufdi Zakaria à 18h00. Mme Mehadjia Bouchentouf s'est dit ravie du retour du chef d'orchestre Amine Kouider en Algérie après plus de 5ans d'absence. Elle a désigné le concert du grand orchestre comme un événement exceptionnel à la hauteur «d'un premier novembre étincelant de liberté». La représentante insistera également sur le message de paix que véhicule «la musique et ce partage fraternel entre les deux pays voisins». Au sujet de l'expression artistique, elle dira «qu'elle est un acte éminemment universel» en ajoutant «Il faut fêter et partager le patrimoine culturel algérien auprès d'autres cultures». Jean-Claude Voisin a qualifié le concert d'amitié soutenue par le ministère de la Culture derrière «la belle idée» de Amine Kouider, comme «la premier grande manifestation de ce genre en Algérie»pour marquer selon lui, «un moment symbolique qu'est le 1er-Novembre», et ajouté: «Ça sera un rendez-vous pour affirmer ce lien d'amitié entre l'Algérie et la France à travers la musique». Cette dernière dira Voisin, est bien plus «apte pour montrer l'exemple». Un message de paix conçu par «les efforts d'un coté comme de l'autre» selon le directeur de l'institut qui a souhaité «une communion entre les deux cultures, française et algérienne». Quant à Amine Kouider, chef d'orchestre franco-algérien, Artiste de la paix pour l'Unesco, s'est exprimé sur l'idée de rapprocher l'Algérie et la France sur un message de paix empreint des deux cultures. Le maestro s'est expliqué par ailleurs sur son choix d'assembler son orchestre constitue de 25 musiciens français et 25 musiciens algériens, soit 50 interprètes avec une multitude d'instruments qui participeront sous la baguette de Amine Kouider, et interprèteront aussi bien le répertoire classique français qu'algérien. Claude Debussy «Petite suite» George Bizet, Carmen «extrait pour mezzo-soprane», Maurice Ravel, «Boléro». Du côté algérien, «El Anachid» des arrangements symphoniques de chants patriotiques (Min ajlika ya watani, Min Djibalina) «Rihla»avec «notamment «Echtah a Taous, Ya zina, Goumari» et dautres chants et chansons du patrimoine culturel algérien. Amine Kouider qui sera épaulé par Smail Benhouhou et Sarah Laulan est revenu sur sa toute première expérience de ce genre, à la salle Gaveau avec l'orchestre symphonique Algérie-France (OSAF) le 19 mars 2012 à l'occasion des accords d'Evian, ce fut un «succès» en ajoutant «vous ne pouvez imaginer le bonheur d'entendre à Paris les youyous et les applaudissements de Français et d'Algériens réunis en une seule salle». Le maestro s'est dit également heureux de revenir en Algérie pour exécuter à l'occasion du 1er-Novembre, une autre expérience qui promet «plein de belles surprises». Amine Kouider insistera sur la richesse qu'implique cette initiative du concert symphonique à Alger. «Un échange de partitions et un partage de culture musicale auprès d' artistes algériens et français.» Une découverte de par et d'autre Selon le chef d'orchestre. Un rapprochement entre deux pays voisins, afin d'avancer dans la fraternité. L'artiste de l'Unesco a rappelé l'importance de l'héritage musicale Arabo-andalouse, son caractère universel, et sa valeur spirituelle et philosophique.