La victime reçoit un premier coup de couteau, puis un second, avant que le tueur ne s'acharne sur elle en lui assénant 93 coups. K.A, âgé de 39 ans est accusé d'homicide volontaire, avec préméditation, perpétré sur la victime M. M. L., âgée de 21 ans. La défense a plaidé la démence, pour tenter de bénéficier des circonstances atténuantes. Une plaidoirie qui n'a pas convaincu le représentant du ministère public, qui a requis la peine de mort. Les péripéties du drame remontent au 26 octobre 2010, lorsque le mis en cause et la victime tous deux originaires de la wilaya de Guelma, s'étaient rendus à la plage de Rizzi Amor, sur la corniche annabie, lieu du drame et se sont adonnés à la consommation de boissons alcoolisées. Quelques jours auparavant, la victime avait demandé à son ami de lui restituer la somme d'argent, versée pour obtenir la carte du Service national, que le mis en cause avait promis de ramener. Agent de sécurité de son état à la Sonatrach, le mis en cause dans l'incapacité de restituer la somme d'argent, décide de se débarrasser du jeune homme. La victime reçoit un premier coup de couteau, puis un second, avant que le tueur ne s'acharne sur lui, en lui assénant des dizaines d'autres coups, totalisant 93 coups dont 09 au niveau du coeur, 30 aux poumons et les autres à la poitrine, jusqu'à ce que l'arme se casse dans la poitrine de la victime, comme démontré dans le rapport du médecin légiste. Accomplissant son forfait, le tueur laissant le jeune homme gisant dans une mare de sang. Le mis en cause balance le corps dans un fossé, puis se rend au poste de police, où il s'est dénoncé lui-même et conduit les policiers sur les lieux du drame, où ils ont constaté les faits. Le cadavre, sans vie, a été évacué à la morgue du CHU d'Ibn Rochd d'Annaba par la Protection civile. Le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur près le tribunal d'Annaba, au motif d'homicide volontaire avec préméditation. Devant la cour criminelle d'Annaba, K. A. n'a pas nié le chef d'accusation, mais a plaidé la démence. Une thèse écartée en bloc par le représentant du ministère public et a demandé l'application de la peine capitale. Après une délibération qui a duré plusieurs heures, l'instance juridique a retenu la perpétuité à l'encontre de K. A. Un verdict prévisible pour le mis en cause, qui n'a manifesté aucune émotion.