Mme Kaddouri, commissaire du Festival, hier lors de la conférence de presse Le Festival se tiendra du 15 au 22 novembre et verra la participation de 19 pays avec l'Algérie dont six troupes locales. «Contrairement aux années précédentes où les troupes de danse versaient plus dans le moderne, les compagnies de danses choisies cette année, plus particulièrement algériennes, seront beaucoup plus professionnelles et verseront exclusivement dans la danse contemporaine» a affirmé hier, lors d'un point de presse, Mme M'barka Kaddouri, commissaire du Festival international de danse contemporaine. Et Narimane Saâdouni d'affirmer: «La sélection a été rude et intransigeante pour répondre aux normes du contemporain». Placée sous le signe du Cinquantenaire de l'Indépendance, la 4e édition de cette manifestation verra 18 pays dont la Tunisie avec deux compagnies de danse, en sus de l'Algérie, le pays à l'honneur en raison de la célébration du 50e anniversaire de l'Indépendance. Placé sous le slogan «Mouvements en liberté», le Festival se tiendra du 15 au 22 novembre et verra la participation de 24 troupes de danse, dont six algériennes, a indiqué Mme M'barka Kaddouri. Parmi ces pays arabes participants, on citera la Tunisie, le Maroc, la Palestine, la Syrie et l'Egypte. Parmi les autres pays, on peut citer le Mali, Cuba, le Sénégal, l'Irak, le Venezuela et le Congo. Le programme, riche et plus diversifié cette année, ne se contentera plus de la salle du Palais de la culture qui enregistre à chaque édition un nombre de fréquentations record, mais s'élargira au niveau d'El Mougar, et de l'auditorium de la Radio, notamment et du TNA. De nombreux spectacles chorégraphiques, des conférences, ainsi que des ateliers de travail ciblant les jeunes danseurs algériens sont prévus tout au long du Festival. Après avoir reçu la musicienne, danseuse et comédienne mexicaine, Sonia Amélio comme invitée d'honneur de la 3e édition, le Festival prévoit, pour cette année, un hommage au chorégraphe Kamel Ouali qui, pour rappel, avait signé en 2009 la cérémonie d'ouverture du 2e Festival culturel panafricain à Alger de 2009, avec un spectacle grandiose au niveau de la Coupole. D'autres hommages (cinq en tout) marqueront ce Festival. On citera le danseur et chorégraphe tunisien Imed Jemâa, qui a monté le spectacle Sabra dédié à l'Algérie, le Ballet national né après l'indépendance, Rachida Reguigi, femme de la radio et chorégraphe. «Cette édition sera la preuve que l'Algérie possède des talents et est une manne de créativités dans le domaine de la danse contemporaine. Nous avons invité cette année les pays qui nous ont soutenus pendant la guerre contre l'occupant colonial. En général, nous n'invitons pas un même pays deux fois de suite, sauf s'il a reçu un prix...», a expliqué la commissaire du Festival. Le niveau, a-t-elle fait savoir, sera bel et bien, «professionnel et supérieur», tout en ajoutant, que les ateliers de danse seront assurés par un chorégraphe américain qui encadrera les danseurs du Ballet national et celui de l'Onci. Des prix récompenseront les meilleurs danseurs. Le Premier prix est de l'ordre de 3000 euros, le second de 2500 euros et le troisième de 1500 euros.