En intégrant l'Algérie au Comité exécutif d'Interpol, cette organisation vient de reconnaître les efforts du pays dans la lutte contre toutes sortes de crimes. Depuis quelques jours, l'Algérie a été élue au Comité exécutif de l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol) pour la région Afrique. C'était lors de la 81e Assemblée générale d'Interpol qui a tenu ses travaux à Rome. Les représentants des pays membres d'Interpol à cette conférence ont élu en tant que délégué au Comité exécutif, Abdelkader Kara Bouhadba, directeur de la police judiciaire. Le Comité exécutif qui se réunit trois fois par an, définit la politique de l'Organisation et oriente son action. Les membres du CE, sont de hauts responsables de police dans leurs pays respectifs. Son rôle consiste à surveiller l'exécution des décisions de l'Assemblée générale, préparer l'ordre du jour des sessions de son Assemblée générale, soumettre à cette dernière tout programme de travail ou projet qu'il juge utile et contrôler la gestion du secrétaire général. Elu par l'Assemblée générale, le CE est composé de 13 membres: le président de l'Organisation, trois vice-présidents et neuf délégués, tous de pays différents. Le président est élu pour quatre ans et les vice-présidents pour trois ans. Ils ne sont pas immédiatement rééligibles dans leur propre fonction ni dans celle de délégué auprès du Comité exécutif, selon les textes d'Interpol. La Dgsn collabore régulièrement aux activités d'Interpol. Il y a quelques jours, une formation pilote de formateurs en sécurité nucléaire s'est tenue à Alger à l'Institut national de la police criminelle. Une quarantaine d'officiers relevant de la Dgsn ont participé à ce cours. D'autres corps constitués étaient présents dans le but de renforcer l'esprit de prévention et de collaboration intersectoriel indispensable à toute stratégie efficiente en matière de sécurité nucléaire. La formation a été assurée par des experts d'Interpol et du centre de recherche commun de l'Union européenne. Le directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, avait souligné lors de la séance d'ouverture de ce cours que la formation et le développement d'une ressource humaine qualifiée est un facteur central dans toute stratégie efficiente en matière de sécurité nucléaire. Hamel avait rappelé que cette formation s'inscrit dans le cadre du projet pilote de renforcement de la sécurité nucléaire aux frontières, qui donnera lieu à l'acquisition de nouveaux équipements de détection au niveau des plates-formes portuaires et aéroportuaires, ajoutant qu'elle nécessitera, par conséquent, un personnel hautement qualifié pour la prise en charge de cet équipement. Avec l'intégration de l'Algérie au Comité exécutif d'Interpol, ce sont de nouvelles perspectives de coopération qui se dessinent entre les deux parties.