Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, a appelé les responsables des collectivités locales à garantir la transparence, l'intégrité et la neutralité lors des élections locales prévues jeudi. Dans un entretien au journal « Echourouk », paru mardi, M. Ould Kablia a précisé avoir adressé avant-hier une correspondance aux walis, aux directeurs de l'organisation et aux chefs de daïras, contenant sept instructions pour « garantir la transparence, l'intégrité et la neutralité lors de l'opération électorale ». Le ministre a indiqué avoir mis l'accent sur « la nécessité de maintenir une distance entre l'administration et l'opération électorale », « l'obligation pour les membres des bureaux de vote de remettre des copies des procès-verbaux de dépouillement à chaque représentant de liste électorale » et « l'obligation pour les présidents des commissions électorales de remettre à tous les représentants des listes des copies conformes aux originaux des procès-verbaux de décompte communal du vote ». Concernant la participation de 52 partis aux élections du 29 novembre 2012, M. Ould Kablia a fait savoir que les partis n'étaient pas tous représentés par des listes dans toutes les assemblées communales et de wilaya. Il y a une grande disparité entre les partis en termes de représentation, à l'exception du parti du Front de libération nationale (FLN) et du Rassemblement national démocratique (RND) qui sont présents dans 1400-1500 communes, a-t-il ajouté. S'agissant de la candidature de personnes faisant l'objet de poursuites judiciaires, le ministre a affirmé que « c'est le précédent parlement qui est responsable de l'amendement de l'article du projet de régime électoral interdisant la candidature de personnes ayant des problèmes avec la justice ». Selon l'amendement en question, l'interdiction de candidature s'applique aux personnes contre lesquelles des décisions de justice définitives ont été prononcées et qui ont épuisé toutes les voies de recours, a-t-il précisé. Si des décisions définitives sont prononcées contre ces personnes même une fois élues, elles seront suspendues et leur mandat leur sera retiré même s'il s'agit d'un P/APC ou d'un P/APW, a ajouté le ministre.