Sous prétexte d'obtenir un renseignement, deux jeunes filles, la vingtaine environ, s'approchent d'une petite fille âgée de 7 ans prétendant qu'elles sont à la recherche d'une famille dans les alentours. Mise en confiance, la petite ne se doutant pas des mauvaises intentions des deux jeunes filles sera sauvagement agressée. Les faits se sont passés au lieudit, «la boom» en allant vers Djebel El Ouahch, mardi dernier vers 15 h. Attirés par les hurlements, la victime a vu son salut grâce à des automobilistes qui prendront en chasse les deux agresseurs au moment où elles tentaient de prendre la fuite. Appréhendées, elles seront confiées aux services de la police et conduites au poste du 12e arrondissement. Les deux assaillantes voulaient arracher à la petite fille ses boucles d'oreilles. Par ailleurs, à la cité du 20-Août, un enseignant à l'université a été attaqué par deux individus qui ont tenté de le délester des clés de sa voiture, de son mobile et de son argent, n'était l'intervention d'un jeune homme. Les agressions se sont multipliées récemment en l'absence d'une stratégie sécuritaire pouvant mettre à l'abri les citoyens. Aucun lieu n'est sécurisé, pour ainsi dire. Les forces de la police peinent a priori à redresser la situation malgré des efforts. Ces derniers ont procédé à l'arrestation de pas moins de cinq personnes dans le courant de la semaine pour détention et commercialisation de drogue. Ces derniers ont été présentées devant la justice et mis sous mandat de dépôt. La première affaire, selon un communiqué de presse transmis à notre rédaction, remonte à quelques jours, quand au niveau d'un barrage, les forces de la police, doutant du comportement de trois, individus à bord d'un bus venant de Béchar vers Annaba, décident de procéder à une fouille. Sans grande surprise, les policiers découvrent une quantité de kif traité en possession des trois individus qui seront aussitôt menés au poste de police. Deux autres personnes seront arrêtées sur la base de renseignements pour commercialisation de psychotropes. Dans le même cadre, les mêmes services, au niveau de la wilaya de Mila ont traité, au mois de novembre dernier 192 affaires qui se sont soldées par la mise hors d'état de nuire, de 240 personnes dont neuf femmes et sept mineurs. 67 d'entre eux ont été mis en détention préventive. 26 affaires, comme rapporté dans un communiqué, sont relatives au trafic de drogue. Quand aux autres affaires, il s'agit d'homicides volontaire et involontaire, coups et blessures volontaires, violence sur ascendant, vol et destruction de biens d'autrui.