Alors qu'elle avait les pires scores des sondages internationaux, l'Algérie renoue avec le bon classement. Notre pays figure à la 54e place des pays où il vaut mieux naître en 2013, selon un classement effectué par The Economist Intelligence Unit (EIU), qui appartient au groupe The Economist, cité par le site français Rue89.com. L'Algérie devance ainsi ses voisins immédiats puisque la Tunisie est reléguée à la 59e place alors que le Maroc l'est à la 66e. Le classement en question regroupe les pays qui offrent les meilleures opportunités concernant la prospérité, la santé et la sécurité. Il a été élaboré en tenant compte des indicateurs comme «le niveau de vie, la criminalité, la confiance dans les institutions, la situation géographique, les services de santé ou la vie familiale», rapporte la même source. Ce constat devrait encourager davantage les gouvernants à booster la qualité de la vie des citoyens, en valorisant les ressources dont jouit le territoire algérien. Seul cet effort pourrait relativement mettre un terme aux mauvais classements dont est quelquefois accablée l'Algérie, notamment la capitale Alger, qui compte plus de trois millions d'individus. Surtout que cette ville, taxée parfois de l'une des plus chères au monde, gagnerait à être pourvue davantage en lieux de loisirs, les salles de cinéma étant au nombre d'une dizaine, et à parfaire son plan de circulation urbaine: la circulation automobile y est épouvantable et ses habitants se plaignent encore de la saleté des trottoirs. A tout cela s'ajoutent souvent les coupures fréquentes du courant électrique ainsi que les coupures en eau potable. Le classement du The Economist contraste donc avec de précédents rapports qui désignaient l'Algérie, notamment Alger la capitale, comme l'une des villes les plus stressantes de la planète. En effet, l'été dernier, Alger a progressé d'une place mais est restée parmi les 10 villes les moins vivables au monde... Selon une étude du même magazine britannique, publiée en 2012, la capitale algérienne arrivait à la 135e position des villes les moins agréables à vivre au monde. En première position arrivait, pour la seconde fois consécutive, la ville australienne de Melbourne. Dans le rapport semestriel publié le mois d'août dernier, The Economist Intelligence Unit, une antenne de l'hebdomadaire The Economist, établissait son classement des villes du monde où il faisait bon vivre. Sur les 140 villes passées au crible, Alger arrivait à la 135e position, derrière Abidjan (Côte d'Ivoire), Téhéran (Iran), Douala (Cameroun) et Tripoli (Libye). Dacca, capitale du Bandgladesh, fermait la marche. Généralement, les critères sur lesquels se basent les experts du The Economist pour délivrer leur verdict vont de la stabilité sociale au taux de criminalité, en passant par les infrastructures, l'accès à l'eau, le transport, la santé, la scolarité, la vie culturelle et l'environnement. En 2011, Alger arrivait à la 136e position, juste derrière Tripoli, capitale de la Libye. Selon The Economist et au moment où il publiait son exposé, la ville australienne de Melbourne restait la plus agréable au monde, pour la deuxième année consécutive (2012), et Paris se situait à la 16e place.