Le nombre de visas à doublé en quelques années Parlant d'économie, l'ambassadeur a mentionné les chiffres de «8 milliards de dollars en volume d'échanges en précisant que 5 à 6 milliards représentent les importations espagnoles». L'Ambassadeur d'Espagne en Algérie, Gabriel Busquets, qui a présidé à un point de presse, hier au siège de sa chancellerie à Alger, a indiqué que les volontaires espagnols seront temporairement évacués des camps de réfugiés sahraouis. Par cette déclaration, l'Ambassadeur d'Espagne, confirme l'annonce faite, il y a quelques mois, par le ministre des Affaires étrangères Jose Manuel Garcia Margallo, indiquant que son gouvernement retirera tous les travailleurs humanitaires espagnols des camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, en raison de l'insécurité dans la région. Ainsi, le départ de ces humanitaires n'est pas définitif, selon Gabriel Busquets. A une question de L'Expression relative à l'octroi de visas aux Algériens, l'ambassadeur a annoncé qu'ils «ont connu un essor remarquable en doublant depuis quelques années». Ils ont passés de 40.000 en 2010, à 55.000 en 2011 pour atteindre 70 000 en 2012. «Nous optons actuellement à une délivrance de visas de qualité, pour ceux qui se déplacent régulièrement en Espagne comme les hommes d'affaires, en leur délivrant ce document avec de multiples entrées de longue durée et en nombre pour les Algériens en visite touristique ou de passage.» Il n'a pas manqué de souligner que «la délivrance du visa Shengen, qui permet de se rendre dans tous les pays de cet espace, est délicat, ce qui explique parfois les longueurs de son attribution car il doit répondre à des critères bien précis qui satisfassent tous les pays membres de Shengen.» Le point de presse, tenu à l'adresse de la presse nationale, s'est focalisé sur trois points essentiels: les échanges économiques denses entre les deux pays, l'évacuation temporaire des volontaires espagnols des camps de réfugiés sahraouis et la délivrance de visas Shengen par les consulats espagnols en Algérie. De même que cette rencontre avec la presse intervient à la veille de la visite que doit effectuer, à partir de jeudi, le Président du gouvernement espagnol à Alger. Cette visite de haut niveau, qui empreint la continuité dans les relations bilatérales, se tient dans le cadre du «Traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération» signé en octobre 2002 entre l'Algérie et l'Espagne. Elle sera marquée par la tenue de la cinquième réunion gouvernementale entre les deux pays et devra revêtir un «aspect bilan» de dix années de coopération étroite tous azimuts entre le Royaume et l'Agérie, a déclaré en substance l'Ambassadeur d'Espagne en Algérie, Gabriel Busquets, qui a présidé à un point de presse hier au siège de sa chancellerie à Alger à la veille de cette cinquième réunion. Parlant d'économie, l'ambassadeur a mentionné les chiffres de «8 milliards de dollars en volume d'échanges en précisant que 5 à 6 milliards représentent les importations espagnoles (notamment les hydrocarbures) et 2 à 3 millions de dollars d'exportation vers l'Algérie.» Il rappellera que «l'Algérie est le premier fournisseur de l'Espagne en matière de gaz, secteur qui a connu une hausse de 40% et son pays se trouve être le deuxième client de l'Algérie». Se félicitant de cette coopération fructueuse, il a souligné «l'interdépendance des relations en disant nous avons les capacités et l'Algérie a les ambitions pour renforcer ces relations et nous pouvons créer de nouveaux instruments pour les consolider davantage.». Evoquant l'évacuation des très nombreux volontaires bénévoles affiliés à des associations caritatives ou diverses ONG activant dans les camps sahraouis, il a qualifié de «juste et raisonnable» cette décision prise au lendemain de la séquestration de deux ressortissants espagnols et d'une Italienne en octobre 2011 et libérés par la suite «grâce à une collaboration entre les autorités sahraouies, algériennes et espagnoles. Un retour de la sécurité permettra leur réapparition progressive dans ces camps.»