Ce nouvel apport en moyens de réalisation a permis de booster la cadence des travaux dont le taux est passé, en l'espace de deux mois, de 14 à 23,61%. Le chantier de réalisation du stade de 50.000 places à Boukhalfa, dans la banlieue ouest de Tizi-Ouzou, vient de faire l'objet d'un renforcement en moyens humains, afin de concrétiser cette infrastructure sportive dans les délais impartis, ont assuré mardi des représentants du groupement d'entreprises titulaire du marché. Lors d'une réunion avec le wali, consacrée à l'évaluation de l'état d'avancement des travaux, ils ont fait part, à cet égard, d'un effectif global de 330 travailleurs engagés dans la réalisation de ce projet, se répartissant à concurrence de 270 éléments pour l'équipe du jour et de 60 autres pour l'équipe de nuit. Le renforcement de ce chantier en moyens humains et matériels intervient en application d'une recommandation émise par le ministre de la Jeunesse et des Sports, lors de sa visite du site à la mi-décembre dernier, afin, avait-il insisté, de «rattraper le temps perdu et de livrer le projet dans un délai de rigueur fixé pour avril 2014». Ce nouvel apport en moyens de réalisation a permis de booster la cadence des travaux dont le taux est passé, en l'espace de deux mois, de 14 à 23,61% selon une évaluation du maître de l'ouvrage, la direction de la Jeunesse et des Sports, en l'occurrence. Pour aller davantage de l'avant et honorer l'impératif de livraison du projet dans les délais contractuels, le wali a recommandé au groupement d'entreprise algéro-espagnole (Etrhb -FFC Construction) de porter avant la fin du mois en cours à 600 travailleurs l'effectif engagé dans sa réalisation, à raison de 450 pour l'équipe du jour et de 150 travailleurs pour celle de nuit. «Le groupement peut facilement accéder à la satisfaction de cette exigence du renforcement en moyens humains, mais encore faut-il trouver sur le marché du travail la main d'oeuvre qualifiée», a indiqué, à ce propos, M.Ankiki M'Hamed, directeur adjoint dudit groupement d'entreprises. Durant cette rencontre, qui a réuni les différentes parties impliquées dans la concrétisation de ce projet (entreprises de réalisation, bureau d'étude et l'organisme de contrôle représenté (CTC), le wali a mis l'accent sur «la nécessité de l'harmonisation des efforts des différents intervenants», en vue, a-t-il requis, de lever les contraintes «techniques» freinant la cadence des travaux, telles que mises en avant par les contractants du projet. Doté d'une enveloppe de 35,7 milliards DA, ce projet, assorti également d'une piste d'athlétisme et de terrains de réplique, a vu ses travaux démarrer au mois de mai 2010 pour un délai contractuel initial de 30 mois, à partir de la signature de l'ordre de service (ODS), selon la DJS, qui a accordé un délai supplémentaire de 17 mois «pour couvrir le retard accusé dans l'avancement des travaux pour des causes liées essentiellement aux intempéries».