Les éléments de la police judiciaire relevant de la Sûreté de daïra d'El Bouni, dont dépend la maison carcérale Lallelick, ont ouvert une enquête, sur la mort du nommé K.R, âgé de 31 ans, apprend-on hier, de source sécuritaire. Originaire de la wilaya de Annaba, le prisonnier est décédé par strangulation, a ajouté la même source, en révélant que des traces de corde étaient visibles sur le cou de la victime, lors de son transfert à l'hôpital Ibn Sina. La dépouille a été par la suite transférée à la morgue du CHU Ibn Rochd, pour y subir une autopsie. Par ailleurs, les services de sécurité ont procédé à une enquête pour connaître les véritables causes du décès. Comme ce n'est pas le premier cas enregistré dans cette prison, de nombreuses questions alimentent la rumeur à juste titre. A ce stade des investigations entreprises par la police, on se garde toutefois d'incriminer qui que ce soit, même si les langues se délient en raison de la récurrence du fait. Le «wait and see» s'impose, en attendant de confirmer ou d'infirmer la thèse du suicide, celle de l'assassinat n'est toute fois pas écartée, au vu des bleus sur la lèvre supérieure de la victime. Cette dernière purgeait une peine liée aux droits communs, signale-t-on.