Installer des stations d'épuration c'est bien, mais penser à une issue pour les boues, c'est encore mieux. Hélas, ce n'est pas le cas pour Alger. A en croire certains cadres de l'hydraulique, quelque 200.000 tonnes de ces boues sont produites par l'épuration des eaux usées de la capitale. La quantité de ces boues peut être doublée d'ici quelques années. Le plus inquiétant c'est que ces boues contiendraient des éléments chimiques toxiques et donc dangereux pour la santé publique. Les boues d'épuration (urbaines ou industrielles) sont les principaux déchets produits par une station d'épuration à partir des effluents liquides. Ces sédiments résiduaires sont surtout constitués de bactéries mortes et de matière organique minéralisée. Sous d'autres cieux, elles sont recyclées essentiellement dans l'agricultures où l'on produit des engrais d'excellente qualité.