Le programme de coopération algéro-japonais consacré au développement des technologies solaires évolue de manière satisfaisante, a déclaré dimanche à Oran la coordinatrice de cette opération mettant en partenariat plusieurs universités et centres de recherche des deux pays. Ce programme scientifique intitulé « SSB » (Sahara Solar Breeder ou élevage de stations solaires au Sahara) a pour objectif l'étude de faisabilité d'un projet d'envergure de production électrique à partir du Sahara, a précisé Mme Yukiko Mbow. La responsable s'exprimait en marge d'une rencontre sur « les défis de la recherche scientifique en Algérie », tenue à l'université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf d'Oran (USTO) qui figure parmi les trois établissements algériens partenaires du « SSB ». Les deux autres établissements sont l'université « Tahar Moulay » de Saïda (UTMS) et l'unité de recherche en énergies renouvelables en milieu saharien d'Adrar (URER/MS), a indiqué Mme Mbow qui représente également la partie japonaise composée d'un consortium de huit universités et instituts de recherche. Elle a expliqué que le projet consiste à vérifier la faisabilité d'un développement durable à l'aide du concept d'élevage de stations solaires en vue de la construction d'usines de cellules solaires à base de silicium et de stations d'énergie solaire. Elle a rappelé à ce titre que le programme « SSB » a été lancé en 2010 pour cinq années d'activités scientifiques avec le soutien financier de deux agences japonaises pour la coopération internationale (JICA) et le développement scientifique et technologique (JSTA), d'un montant de 5 millions de dollars. La contribution japonaise a permis en outre d'organiser chaque année des stages de perfectionnement au Japon au profit d'une dizaine de jeunes chercheurs algériens, a fait savoir Mme Mbow en annonçant la préparation d'une nouvelle session pour d'autres doctorants.