Le projet «Sahara Solar Breeder (SSB)» consiste en l'acheminement vers le Nord du pays, de l'énergie produite dans le Sud pour alimenter des stations de dessalement. Inscrit dans le cadre d'une politique de développement durable, le projet «Sahara Solar Breeder (SSB)» porte sur le développement des technologies du solaire. Le projet consiste en l'acheminement de l'énergie produite dans le Sud vers le Nord pour alimenter des stations de dessalement. Ce projet multilatéral associe un consortium d'universités japonaises (implantées à Tokyo, Hirosaki et à Chubu), l'Institut national de l'informatique, l'Institut national de sciences des matériaux, l'université des sciences et de la technologie d'Oran «Mohamed Boudiaf», l'université de Saïda et le centre de recherche sur l'énergie solaire d'Adrar. «Le projet est mis sur rails à Saïda. La phase de production sera lancée d'ici à 5 ans. Le but est d'installer des panneaux solaires à proximité du rond-point de Nasr», apprend-on. À cet effet, une enveloppe financière de 5 millions de dollars sera accordée par le partenaire japonais, soit l'agence internationale à la coopération japonaise (JICA), et l'agence des sciences et technologies du japon (JSTA). «Des experts issus du pays du Levant ont déjà effectué deux visites à Saïda», nous dira le docteur Bouazza Boubekeur Seddik, vice-recteur de la promotion de la Recherche scientifique, des relations extérieures et de la coopération de l'université Moulay Tahar de Saïda. Et d'ajouter : «L'université Mohamed Boudiaf de l'USTO (Oran) bénéficiera, dans ce cadre, de la création d'un centre de recherche relatif au développement des technologies de l'énergie solaire avec le concours d'experts. Au niveau des deux universités de Saïda et d'Adrar, il sera question de faire implanter des plateformes technologiques dédiées à la production d'énergie solaire à partir de cellules photovoltaïques». «Sahara Solar Breeder (Sahara solaire Eleveur projet)», qui est un partenariat entre les universités japonaise et algérienne, prévoit de produire de l'énergie solaire dans le Sahara. Pour ce faire, le projet table sur la construction d'usines de silicium indispensable à la production des cellules photovoltaïques des centrales solaires.