L'ex-sélectionneur de l'EN A' devrait rentrer au pays Toujours lié par un contrat avec le club de Fès, Aït Djoudi devrait résilier à l'amiable son bail avec cette équipe pour pouvoir s'engager avec la JSK. Azzedine Aït Djoudi qui s'est entendu avec le président de la JS Kabylie pour devenir le nouvel entraîneur de la JS Kabylie en vue de la saison prochaine, n'a pas encore réglé son problème de libération avec le club marocain du Moghreb de Fès à propos de son contrat. En effet, toujours lié par un contrat avec le club de Fès, Aït Djoudi devrait résilier à l'amiable son bail avec cette équipe pour pouvoir s'engager avec la JSK. Mais voilà que le secrétaire général du MAS de Fès, Réda Zaim, soutient que «l'entraîneur Aït Djoudi est toujours au Moghreb de Fès. Il ne peut partir sans notre accord. Sinon, pour qu'il puisse le faire, il faudrait qu'il rembourse une année de salaire. Ce qui est l'équivalent de près de 100.000 euros...». Or, le coach Aït Djoudi n'a pas encore été payé par le club marocain puisqu'il lui reste encore «un mois de salaire et quelques primes de matchs» dont celle de la 3e place. La JSK a terminé la saison 2012-2013 à la 7e place au classement final avec 41 points au compteur et est, donc qualifiée à la coupe de la Confédération africaine de football (CAF). Et pour être plus réaliste, il faut juste préciser que c'est une «honte» qu'un club aussi prestigieux que le Moghreb de Fès doive encore de l'argent à son coach! Ce qui, d'une manière ou d'une autre donne plein droit au coach algérien de résilier son contrat et de refuser de poursuivre sa mission avec le club en dépit du contrat qui le lie à l'équipe marocaine. A ce propos, lors de sa dernière intervention, le président de la JS Kabylie, Mohand Cherif Hannachi a bien pensé que les dirigeants du club marocain seraient compréhensifs quant à la situation du coach Aït Djoudi. C'est alors qu'il avait bien précisé qu'à: «A propos de cette question, il n'y a aucun problème, puisque Aït Djoudi va bel et bien résilier son contrat, et les dirigeants marocains ne vont pas s'opposer à son départ.» Or, ce n'est vraiment pas le cas aujourd'hui. Les marocains peuvent bien tenter de créer des problèmes au coach Aït Djoudi et à la JSK, mais il faut bien que du côté des responsables du football algérien ils interviennent eux aussi pour défendre l'un des cadres les plus importants que possède actuellement notre pays et qui, pas plus tard que l'année dernière, n'était que le sélectionneur de l'Equipe nationale olympique! Tout comme ils doivent également défendre ce club prestigieux et tout autant historique que c'est la JSK puisque le fait qu'Aït Djoudi n'a pas été payé, cela devrait suffire pour régler ce problème définitivement et la meilleure manière serait celle à l'amiable. Enfin, il est important de signaler que le coach Azzedine Aït Djoudi a montré tout son amour à ce club qui est la JS Kabylie en déclarant sans hésiter: «Je suis le coach de la JSK et ce, quel que soit le prix à payer!». Lui, il a donc pris ses responsabilités, donc à chacun de prendre les siennes...