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Les pays émergents, nouveau risque pour l'économie mondiale
MISE EN GARDE DU FMI
Publié dans L'Expression le 10 - 07 - 2013


Le FMI a abaissé hier ses prévisions de croissance économique mondiale et mis en garde contre le risque «accru» d'un tassement des grands pays émergents (Brésil, Russie, Chine...), reléguant au second plan la crise persistante dans la zone euro. «Alors que les risques anciens subsistent, de nouveaux risques sont apparus, notamment celui d'une plus longue période de ralentissement de la croissance des économies émergentes», résume le Fonds monétaire international (FMI) dans l'actualisation de ses perspectives économiques mondiales. Ces risques «se sont à présent accrus», ajoute-t-il. Selon ses nouvelles et brèves projections, la progression du produit intérieur brut (PIB) mondial devrait stagner par rapport à 2012 et s'établir cette année à 3,1%, soit un recul de 0,2 point par rapport aux projections d'avril. Le rebond en 2014 devrait par ailleurs s'avérer plus modeste que prévu jusque-là, à 3,8% (-0,2 point). D'après le FMI, ce regain de pessimisme tient principalement au coup de fatigue des grands pays émergents qui ont porté à bout de bras la croissance mondiale ces dernières années, se substituant aux Etats les plus industrialisés frappés par la crise financière (Etats-Unis) et l'endettement massif (zone euro). Théâtre d'une mobilisation sans précédent contre les inégalités sociales, le Brésil voit ainsi ses perspectives économiques amputées par le FMI: la croissance de la première économie d'Amérique du Sud ne devrait plus atteindre que 2,5% cette année et 3,2% en 2014, soit un recul de respectivement -0,5 et -0,8 point par rapport aux prévisions d'avril. Pour cette année, le FMI revoit aussi nettement à la baisse la croissance en Russie (-0,9 point à 2,5%), en Afrique du Sud (-0,8 point à 2,0%), et dans une moindre mesure en Chine (-0,3 point à 7,8%), deuxième économie de la planète et chef de file informel des grands pays émergents. Globalement, l'institution de Washington pointe une «activité économique plus faible» dans ces pays, une «saturation» de leurs infrastructures et l'impact de la baisse des prix des matières premières sur leurs exportations. Les flux de capitaux qui ont irrigué certains de ces marchés pourraient par ailleurs se tarir avec la fin annoncée du plan anti-crise de la Banque centrale américaine (Fed) et la remontée prochaine des taux d'intérêts dans les pays riches, prévient le FMI. «Les marchés émergents ont été, globalement, les plus durement touchés» par ces mouvements, résume le FMI. Selon le Fonds, la plupart des pays industrialisés ne sont toutefois pas en mesure de prendre le relais. Epicentre de la crise de la dette, la zone euro s'enfonce depuis six trimestres dans une récession qui devrait s'aggraver cette année davantage que prévu (à -0,6%, en recul de 0,2 point), en raison notamment des «retards à prévoir dans la mise en oeuvre» des réformes, selon le Fonds. Les prévisions de croissance pour la France ne sont que légèrement assombries (-0,2%, en retrait de 0,1 point), notamment par rapport à l'Allemagne (-0,3 point, à +0,3%). «La récession dans la zone euro a été plus profonde que prévu. La faible demande, la confiance en berne et une situation financière fragile se sont conjuguées et ont exacerbé l'impact sur la croissance», souligne le Fonds. Première puissance économique mondiale, les Etats-Unis se portent bien mieux mais restent entravés par la cure d'austérité automatique (coupes budgétaires, hausses d'impôt) qui «ralentit» la croissance, selon le Fonds qui abaisse de 0,2 point sa prévision cette année (+1,7%). Le Japon est l'un des seuls pays industrialisés à voir ses prévisions de croissance relevées par l'institution. Portée par une politique d'assouplissement monétaire radicale baptisée «Abenomics», du nom du Premier ministre Shinzo Abe, l'économie nippone devrait croître plus que prévu cette année, de 2,0%, soit 0,5 point de plus par rapport aux prévisions d'avril.

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