Globalement, pour Nacer Ouarab, la dernière participation de l'EN militaire au Mondial 2013, reflète tous les efforts consentis par nos judokas seniors messieurs militaires. Quelques jours seulement après le retour de l'En militaire seniors de judo qui vient de prendre part au 35e championnat du monde de la discipline, organisé par le Kazakhstan, et au cours duquel notre pays a été représenté par 7 judokas, nous avons fini par joindre par téléphone Nacer Ouarab, l'actuel entraîneur en chef de la sélection algérienne qui a finalement récolté plusieurs médailles à Astana, avec en prime une médaille d'or historique, oeuvre du judoka Mohamed Amine Tayeb chez les +100 kg (super lourds). Une consécration mondiale qui coïncidait aussi avec le jour de la célébration du 51e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, 33 ans après la première d'or glanée en Autriche, par le judoka Adda Barkane Lakhdar avec l'EN militaire de l'époque. A notre première question posée à Nacer Ouarab, et relative à la dernière participation des Verts militaires au dernier Mondial 2013, l'actuel patron technique national de l'En seniors messieurs, a estimé que les athlètes qui ont pris part à ce rendez-vous mondial, et qui a vu une très forte participation, ont réalisé une grande performance au Kazakhstan. Nacer Ouarab a surtout tenu à saluer l'exploit du jeune Mohamed Amine Tayeb qui a été selon lui, tout simplement héroïque de bout en bout, pour offrir à l'Algérie, et de surcroît un 5 juillet, une médaille d'or historique, dans une catégorie toujours aussi relevée que celle des + 100 kg. Il est vrai que le judoka algérien sus-cité, avait pour rappel, incroyablement surclassé ses quatre adversaires que le tirage au sort avait mis sur son chemin. Ni l'Irakien Al Marsoumi, ni le Belarusse Stoyanov, ni le Chinois Liu Jian, et encore moins en finale le Brésilien Santos Walter, n'ont pu empêcher notre héroïque judoka de l'En seniors de monter sur la plus haute marche du podium final. D'ailleurs, d'après Nacer Ouarab, le mérite du jeune Mohamed Amine Tayeb est encore plus grand, d'autant plus que l'arbitrage, notamment lors du match final face au Brésilien, était vraiment ce jour là complètement du côté de son ultime adversaire. Avant d'ajouter que devant cette position de partialité affichée, que rien n'expliquait, le judoka Mohamed Amine Tayeb a finalement redoublé de courage, et surtout fait preuve d'une confiance en soi inébranlable. Concernant les médailles de bronze remportées respectivement par le jeune Kamel Haroun chez les 60 kg, dès le premier jour de la compétition, et surtout celle qu'a réussi à glaner Lyès Bouyacoub chez les 100 kg, malgré une blessure contractée depuis longtemps au niveau des adducteurs, l'actuel entraîneur en chef de la sélection nationale militaire de judo, s'est dit très content que ces deux athlètes aient pu accéder à la 3e place finale de leurs catégories. Nacer Ouarab était surtout convaincu qu'un judoka de la trempe de Lyès Bouyacoub, était vraiment en mesure d'aller en finale de sa catégorie, s'il n'avait pas été sérieusement handicapé par une blessure qui continue de l'empêcher de mener à bien ses combats. Il est vrai qu'un judoka très connu par le grand public algérien comme l'est Bouyacoub, figure toujours parmi les judokas qui ont souvent fait bonne figure au niveau international. Nacer Ouarab a tenu aussi à saluer au passage l'excellente cinquième place arrachée par le jeune Rachid Assameur chez les 90 Kg, qui aurait même pu offrir à l'Algérie une médaille de bronze, si l'arbitrage ne l'avait pas sérieusement désavantagé face au judoka Allemand Simon Glockner. Mais globalement, pour Nacer Ouarab, la dernière participation de l'EN militaire au Mondial 2013, reflète fidèlement tous les efforts consentis par nos judokas seniors messieurs que le sport militaire s'est toujours fait un point d'honneur de mettre constamment dans des conditions de préparation de premier plan. Il est vrai que le sport militaire algérien s'est toujours distingué par sa rigueur et son sérieux.