Ces transactions douteuses seraient de 60 milliards de centimes qui ont été injectés en vue du développement de plusieurs bourgades composant la commune. Le maire de la deuxième plus grande commune de la wilaya d'Oran, Sidi Chahmi, vient de jeter l'éponge en déposant, jeudi dernier, sa démission auprès de la daïra d'Es Senia, tutelle à laquelle est rattachée administrativement la commune de Sidi Chahmi. Celle-ci a été, à en croire nos sources, aussitôt approuvée par la majorité absolue des élus à l'APC, 32 élus, sur les 33 que compte l'Assemblée, auraient adopté la démission du P/APC élu lors des dernières élections municipales. Le renoncement du maire de Sidi Chahmi vient donc mettre fin à la situation de blocage que connaît la commune depuis les dernières municipales. L'abandon du P/APC quant à ses fonctions coïncide avec l'enquête qui aurait été diligentée par les services de sécurité sur une série de malversations qui auraient caractérisé la localité. L'enquête repose essentiellement sur la gestion financière douteuse de l'APC et la conclusion, durant le mandant précédent des transactions en violation avec le Code des marchés. Le total de ces transactions douteuses serait d'un pactole estimé à quelque 60 milliards de centimes qui auraient été injectés dans le but de passer au développement de plusieurs bourgades composant la commune comme les villages déshérités de Nedjma (ex-Chtaïbo) et Emir Abdelkader (ex-Saint Rémy). Une autre enquête similaire est vraisemblablement lancée dans la commune d'Oued Tlélat. Cette dernière, qui aurait été dénoncée par des élus municipaux, porte le sceau d'une transaction en violation avec le Code des marchés conclue entre le P/APC et une entreprise chargée de l'aménagement, au coût de 1.4 milliard de centimes, d'un jardin public situé dans le centre-ville d'Oued Tlélat. Le comble dans cette affaire, ledit jardin qui aurait été réalisé, au coût de 800 millions de centimes, est le même qui a été reconduit pour l'aménagement dudit espace pour un montant de 1.4 milliard de centimes. Dans cette affaire, certains élus municipaux d'Oued Tlélat auraient officiellement informé le wali d'Oran en lui expédiant un courrier détaillé dans lequel ils auraient sollicité son intervention tout en lui demandant d'ouvrir une enquête. Moins d'une année après les élections municipales, les services de sécurité se sont mis dans plusieurs enquêtes afin d'élucider des affaires toutes liées à la mauvaise gestion, de malversations et de corruption et ce, dans plusieurs communes. La commune de Bir El Djir peut facilement se tailler la Palme d'Oran, étant donné qu'elle est ébranlée par une série d'enquêtes et d'affaires douteuses dont, entre autres celle qui repose essentiellement sur la passation d'un petit marché avec une petite entreprise dont les propriétaires ne seraient autres que les trois comédiens très connus dans la scène locale et nationale vu leur humour et sketches. Le marché consiste à la restauration d'une petite école pour un montant équivalent à 260 millions de centimes. Il est utile de rappeler que l'un des vices-présidents de cette municipalité, baptisée localement au nom de Bir El Djib, est impliqué dans l'affaire des faux baccalauréats. Dans cette commune, un entrepreneur qui aurait financé la campagne électorale de l'un de ses amis, aurait bénéficié du marché de nettoiement de la ville pour une bagatelle dépassant le un milliard de centimes. Or, en réalité, l'opération a été effectuée en utilisant les engins appartenant à la commune. La gestion des affaires des communes devient de plus en plus compliquée vu les sommes et les budgets colossaux alloués, ces dernières années, par la collectivité.