L'écriture, une passion de vie Placé cette année sous la thématique, «L'Algérie, paix et espoir», ce concours a débuté le 20 août et prendra fin le 20 octobre prochain... Le concours annuel de la meilleure nouvelle revient encore cette année avec l'établissement Arts et Culture. Placé cette année sous la thématique, «L'Algérie, paix et espoir», ce concours annuel de la meilleure nouvelle a débuté le 20 août et prendra fin le 20 octobre prochain. Ainsi, les candidats désireux participer au concours ont deux mois pour déposer leur dossier de participation auprès des établissements Art et Culture. S'adressant aux candidats de tout âge, le concours est ouvert à toutes les propositions en arabe, en tamazight et en français, à la condition qu'il s'agisse d'une première nouvelle et d'une nouvelle participation. Les candidats doivent soumettre une oeuvre inédite, en dix pages maximum, à adresser en trois exemplaires à la Bibliothèque Multimédia-Jeunesse, 38-40, rue Didouche Mourad - Alger, accompagnée d'une fiche de renseignements technique du postulant et d'une photocopie de la carte nationale d'identité. Aucune proposition de nouvelle ne peut faire l'objet d'un quelconque recours après délibération du jury, lit-on sur le communiqué. Par ailleurs, trois prix seront décernés dans les trois langues du concours dont les résultats seront publiés par voie de presse. Un jury composé d'écrivains et d'universitaires décernera les prix aux lauréats. Année après année, ce concours continue à être plébiscité par les amoureux des belles lettres et suscité l'engouement d'un grand monde d'intéressés. Organisé depuis 2003 par l'établissement Arts et Culture d'Alger, le concours de la meilleure oeuvre poétique revient ainsi pour une 11e édition. Pour rappel, le thème choisi pour l' année 2012 est «L'histoire raconte l'Algérie». Un thème de circonstance choisi en guise d'hommage au Cinquantenaire de l'Indépen-dance du pays, en juillet dernier. L'écriture de jeunesse devenue de plus en plus importante dans le paysage littéraire en Algérie, ce concours n'est qu'un prévalu qui pourrait rajouter un relent de dynamisme à ce cercle des jeunes écrivains en herbe, confortés par l'existence du Festival de la littérature et du livre de jeunesse auquel les autorités devraient donner plus de crédit en poussant davantage à sa promotion. Ce qui semble être en cours, en effet, si l'on considère que le concours lancé à cet effet, cette année a bel et bien porté ses fruits en couronnant ce jeune étudiant en pharmacie, amoureux des belles feuilles et qui n'a de cesse d'ouvrir des brèches dans ce domaine pour propager son amour de l'écriture et de la lecture en multipliant les expériences et les aventures littéraires. Ce jeune garçon n'est autre que Saïdoune Mohamed Anis, qui après avoir pris part à un atelier d'écriture lors de la 6e édition du Féliv dernier, prépare ardemment aujourd'hui son premier roman dont la trame se déroulera en pleine capitale, Alger. Mais une hirondelle seule ne fait pas le printemps et beaucoup d'autres jeunes comme Anis mériteraient d'être sortis de leur trou pour les pousser vers la lumière de la création...et les pousser aussi à écrire, éditer, publier...se rencontrer, échanger..en attendant, saluons vivement l'effort fourni par la revue Guentra qui essaye tant bien que mal de donner de la visibilité à ces jeunes amoureux de la plume. Une initiative qui se doit d'être encouragée. Or, l'éditrice se bat au quotidien et ce, depuis des mois pour relancer la seconde édition de sa revue. Le ministère de la Culture a t-il entendu parler de cette revue au moins? Ne pas aider cette belle initiative alors que des maisons d'éditons fantoches claquent de l'argent dans le vent, serait une faute monumentale... et impardonnable!