Les services de sécurité de Aïn Defla viennent de démanteler un réseau d'individus spécialisés dans la vente et le trafic des vestiges, notamment culturels, vers l'étranger et saisi une importante quantité de pièces de monnaie qui était sur le point d'être transférée clandestinement à l'étranger, a-t-on appris auprès de la sûreté de wilaya. Les investigations du service de la police judiciaire appartenant à la sûreté de wilaya ont été entamées suite à des informations faisant état d'un groupe d'individus en provenance d'Aflou (Laghouat) s'adonnant à la vente de vestiges rares à Chlef et Aïn Defla, a-t-on précisé de même source. Les éléments de la section de la protection des vestiges culturels de la police judiciaire de Aïn Defla, en collaboration avec la brigade de recherche et d'investigations (BRI), ont alors réussi à mettre la main sur une personne, originaire d'Aflou, en possession de deux pièces de monnaie ainsi que des vestiges, a-t-on souligné de même source. Après avoir pris les mesures réglementaires en vigueur, les enquêteurs se sont rendus à son domicile dont la fouille minutieuse a permis de récupérer d'autres pièces de monnaie et des statues remontant au IIIe siècle de l'Hégire et au XIXe siècle, a-t-on ajouté de même source. L'intensification des investigations a permis aux enquêteurs d'identifier le reste des huit autres membres du réseau âgés entre 23 et 50 ans, et résidant tous à Aflou, a signalé la même source, faisant état de la saisie, notamment de médailles et de 45 pièces de monnaie en or et en argent de différentes tailles et datant de l'ère fatimide. Sept armes blanches et 2,8 grammes de drogue ont également été retrouvés chez les membres du réseau, a précisé la même source. Les objets saisis ont fait l'objet d'une expertise technique et culturelle approfondie au niveau de l'Annexe publique nationale des Beaux-Arts et du Musée national des anciens vestiges, a-t-on noté de même source. Les mis en cause ont été présentés devant les instances judiciaires compétentes qui ont placé deux d'entre eux sous mandat de dépôt, le reste sous contrôle judiciaire, a-t-on conclu de même source.