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Le scénario irakien n'aura pas lieu
IMMINENTE ATTAQUE OCCIDENTALE SUR LA SYRIE
Publié dans L'Expression le 29 - 08 - 2013

Les Etats-Unis opteront seulement pour des frappes symboliques et limitées
Après la Libye en 1986, l'Irak en 1991, la Somalie en 1993, l'Afghanistan en 2001, l'Irak une nouvelle fois en 2003, la Libye, encore, en 2011, les Etats-Unis et leurs alliés traditionnels s'apprêtent à mener une nouvelle intervention militaire sous - ou sans - mandat de l'ONU en Syrie.
Selon une étude internationale, les Etats-Unis sont intervenus militairement 188 fois hors de leur territoire depuis la fin du XIXe siècle. Plus qu'un gendarme du monde c'est un véritable empire qui attaque tout pays menaçant.
Les interventions militaires des Etats-Unis dans le monde sont nombreuses et les causes sont parfois justifiées et parfois dénoncées par les institutions internationales. Ça sera le cas pour la Syrie qui fera prochainement, sans doute, les frais de la démonstration de force yankee.
Alors que le régime de Bachar El Assad semblait reprendre du terrain aux rebelles et récupérer une à une les villes détenues par les partisans des rebelles, les spin's doctors du Pentagone, aidés par les médias arabes et occidentaux, ont fabriqué un prétexte justifiable pour mettre fin au régime de Damas. C'est la mort de 300 Syriens gazés à l'arme chimique qui servira donc de prétexte pour intervenir militairement, alors que durant deux ans, 100.000 Syriens sont morts suite à des bombardements, des massacres ou des attentats sur l'ensemble du territoire syrien, sans qu'aucun pays occidental ne comptait intervenir.
Pourquoi ce réveil brutal des consciences des démocraties occidentales? A quel dessein obéirait cette intervention dans un pays où ni les Etats-Unis, ni la France, et la Grande-Bretagne n'ont un intérêt économique, politique ou diplomatique? Pourquoi attaquer un pays déjà à genoux, qui depuis deux ans subit les affres de l'embargo économique. Un pays dont les infrastructures routières, les usines sont détruites ou revendues aux Turcs. Un pays dont les sites pétroliers et gaziers sont depuis le début du conflit civil à l'arrêt. Un pays dont la monnaie a considérablement chuté menaçant ce qui reste de l'économie intérieure. Bref un pays militairement faible, mais tenace face une coalition armée internationale.
Les membres de l'Otan, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, Israël, la Turquie et leurs alliés arabes: l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et le Qatar vont constituer une force militaire et un front politique et financier pour tenter de mettre à terre le régime Assad qui a fait échec à la Révolution arabe au détriment de son peuple et de l'unité de son territoire.
Mais contrairement aux autres guerres et interventions militaires des Américains en Irak, en Libye et en Afghanistan, celle de la Syrie risque d'être catastrophique en raison de la force des soutiens de Damas. La Russie qui a donné son accord pour attaquer l'Irak et surtout la Libye, n'est pas sur la même position en Syrie. Mais la Russie et l'Iran ont mis en garde contre les conséquences régionales d'une telle intervention. Lors d'une conversation téléphonique avec l'envoyé spécial de la Ligue arabe et de l'ONU, Lakhdar Brahimi, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, a ainsi «insisté sur le fait qu'il n'y avait pas d'alternative à une solution politico-diplomatique en Syrie, en remarquant que les tentatives de solution militaire ne mèneraient qu'à une déstabilisation supplémentaire de la situation dans le pays et la région».
La veille, le ministre iranien de la Défense, le général Hossein Dehgan, avait, lui aussi, jugé qu'«en cas d'action militaire contre la Syrie, la sécurité et la stabilité de la région serait menacée».
La guerre va être donc déclenchée dans quelques jours, puisque la machine militaire est déjà lancée et les bruits de bottes sont de plus en plus bruyants. Mais là on est en droit de savoir: a quoi sert le Conseil de sécurité, qui malgré le veto de la Russie et de la Chine, les Etats-Unis a emmené la France et la Grande-Bretagne, dans son courant pour mener une attaque aérienne contre Damas.
Comme à chaque fois, les coalisés ont donné des garanties d'une attaque «dissuasive», précisant que cette intervention militaire ne vise pas à éliminer Bachar El Assad, mais seulement à réduire ses capacités de nuisance chimiques. Un prétexte auquel ne croit pas trop la Russie qui a peur que le scénario de la Libye ne se répète et qui pousserait à affaiblir l'armée régulière syrienne pour permettre aux rebelles d'entrer à Damas.


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