La finale du double est prévue vendredi prochain, alors que les finales individuelles sont programmées samedi. Trente-six joueuses dont seize Algériennes été en compétition dès avant-hier au Tennis club de Ben Aknoun d'Alger pour se disputer le titre de la deuxième étape du Circuit international féminin de tennis (16-21 septembre) doté de 10.000 dollars. Les matchs des 16e de finales (individuels) ainsi que le double étaient prévus avant-hier, et les compétitions se poursuivront jusqu'à samedi prochain, pour cette joute inscrite au calendrier de la Fédération internationale de tennis (ITF). La finale du double est prévue vendredi, alors que les finales individuelles sont programmées samedi. «Nous avons choisi d'organiser ce Circuit féminin vu que nous possédons en Algérie des joueuses capables de s'illustrer, ce qui n'est pas le cas chez les messieurs. La preuve est là: la jeune Inès Ibbou a remporté la première étape du circuit disputée à Tlemcen», a déclaré le directeur technique national (DTN), Mohamed Bouchabou. Selon le même responsable de la Fédération algérienne de tennis (FAT), «cette compétition est organisée pour permettre à nos joueuses de se frotter aux meilleures et préparer les prochains Jeux de la solidarité islamique en Indonésie et améliorer aussi leur classement ITF». La DTN a décidé d'aligner des joueuses ne dépassant pas les 18 ans pour leur offrir l'opportunité de cumuler de l'expérience. Outre l'Algérie (pays hôte), neuf autres pays animent cette compétition internationale: France, Autriche, Inde, Finlande, Allemagne, Australie, Roumanie, Grèce et Etats Unis. L'Algérienne Inès Ibbou, vainqueur samedi dernier de la première étape, a déclaré forfait pour cette seconde étape sur décision de son entraîneur Zine El Abidine Midoun, qui estime que sa joueuse «a été victime d'une discrimination flagrante par rapport à ses concurrentes étrangères lors de la remise des prix et dotations et ce, en violation des règlements de la Fédération internationale de tennis (ITF)». Le président de la Fédération algérienne de tennis (FAT), Mohamed Bouabdellah, a rejeté ses accusations, en déclarant: «Le règlement national en vigueur est clair: les joueuses algériennes perçoivent leurs primes en dinars».