Face à un CR Belouizdad qui ne pouvait plus se permettre de concéder un quatrième revers d'affilée, la JS Kabylie n'a jamais su comment éviter le piège belouizdadi et enregistrer une courte défaite. Vendredi dernier, les Canaris du Djurdjura ont finalement essuyé leur premier revers depuis l'entame du nouveau championnat, après avoir été incapables de s'imposer sur cette pelouse du stade du 20 Août 1955 qui ne réussit plus du tout au prestigieux club kabyle. Face à un CR Belouizdad qui ne pouvait plus se permettre de concéder un quatrième revers d'affilée, notamment en présence de son fidèle public, la JS Kabylie n'a jamais su comment éviter le piège belouizdadi, encore moins montrer un visage réellement conquérant. Auteurs d'une production mi-figue mi-raisin, les camarades de Sedkaoui ont surtout fait preuve d'une domination stérile, face à un Chabab qui avait intelligemment bien joué le coup. Mais c'est surtout au niveau de l'attaque kabyle que les Canaris ont terriblement péché par un manque flagrant d'efficacité. Malgré les nombreuses occasions que se sont procurés les coéquipiers de Yesli, les Ebossé, Aouedj et surtout Messâadia n'ont jamais su tromper la vigilance du portier belouizdadi Ouaddah. Le but encaissé en première mi-temps par les protégés du coach Azzedine Aït Djoudi, suite à une très mauvaise erreur d'appréciation du keeper kabyle Malik Asselah, a réellement compliqué la tâche des camarades de Rial. Le but belouizdadi inscrit par Salim Hanifi, au nez et à la barbe de la défense kabyle, a visiblement perturbé par la suite le rendement de la formation chère à la ville des Genêts. Totalement incapables de poser le jeu, malgré le fait d'avoir gagné la bataille au niveau du milieu du terrain, notamment en seconde mi-temps, les joueurs de la JSK ont accumulé trop d'erreurs d'ordre individuel. D'ailleurs, à ce titre, un attaquant comme Sid Ahmed Aouedj, n'a finalement été que l'ombre de lui-même, et surtout auteur d'une production très faible. Manquant réellement de percussion sur le côté droit de l'attaque kabyle, l'ex sociétaire des Hamraoua du MC Oran, s'est complètement éteint au fil des minutes. Même le Camerounais Ebossé a fini par se montrer très discret sur le flanc gauche, pour être finalement remplacé, quelques minutes après la sortie de son coéquipier Aouedj. Aït Djoudi a bien essayé d'injecter du sang neuf en deuxième période de jeu. Mais ni le jeune Chibane, ni Beziouen, encore moins Belakhdar ne sont parvenus à trouver la faille devant un portier belouizdadi très inspiré avant-hier, et qui a certainement fini par dépiter les joueurs kabyles. Le président Moh Chérif Hannachi n'a d'ailleurs pas omis de mettre en évidence le grand mérite du portier Ouaddah, tout en défendant son keeper Asselah. Mais il faut reconnaître que le gardien de but n°1 actuel de la JS Kabylie, a commis une seule erreur qui a finalement coûté très cher aux Canaris. De son côté, le coach Aït Djoudi a déploré le manque d'efficacité de son attaque. Un problème devenu récurrent la saison écoulée et qui semble avoir encore ressurgi, au terme d'une première défaite riche en enseignements. Cependant, il est dit que la JS Kabylie peinera souvent à chaque fois au stade du 20-Août 1955, notamment face au CRB. Un premier coup d'arrêt qu'il va falloir rectifier très vite, si les Canaris ne souhaitent pas se laisser distancer au classement, notamment par les nom-breux ténors qui visent le podium.