Le boss kabyle se réjouit de la forme de son équipe Il est vrai que l'entame de la nouvelle saison réalisée à ce jour par les joueurs, plaide en faveur du boss de la JSK. A la faveur du début tonitruant des Canaris du Djurdjura pour le compte du championnat professionnel de Ligue 1, saison 2013-2014, le président Moh Chérif Hannachi ne rate pas l'occasion pour mettre au défi ses éternels détracteurs. Il est vrai que l'entame de la nouvelle saison effectuée à ce jour, après quatre journées, plaide en faveur du boss du prestigieux club kabyle, cher à la ville des Genêts. Il faut remonter à la saison footballistique 2005-2006 et à un degré moindre, à celle de 2010-2011, pour comparer aujourd'hui le nouveau départ presque parfait, réussi depuis le 24 août dernier par la formation kabyle. Le fait d'avoir déjà engrangé dix points, enregistré trois victoires et concédé un nul, l'équipe drivée cette saison par l'entraîneur Azzedine Aït Djoudi ne pouvait pas rêver meilleure entame, avec de surcroît pour l'instant, une première place conjointement occupée en tête du classement, en compagnie du MC Alger et du CS Constantine. Du coup, les supporters sont revenus en force, comme à la belle époque. Il est vrai que hormis le semi-échec essuyé à domicile face à l'USM Alger, lors du déroulement de la deuxième journée du championnat en cours, les coéquipiers du défenseur international Ali Rial, ont jusqu'ici fait le plein à trois reprises, avec deux succès glanés en déplacement, et le dernier en date au stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou. Une dernière sortie à domicile, sanctionnée enfin par une première victoire à Tizi-Ouzou, bien que très longtemps contestée par les Hamraoua du MCO. Il est vrai que les coéquipiers du portier Malik Asselah ont vraiment souffert, et même longtemps tremblé devant le Mouloudia d'Oran, avant de s'imposer devant leur public sur le score de 2 à 0. En réalité, contrairement à la saison passée, il faut croire que la baraka qui a longtemps fui les Canaris du Djurdjura, a daigné enfin être du côté des camarades de Sedkaoui, Belamri et consorts. Un penalty arrêté samedi dernier par un Malik Asselah presque en état de grâce face aux Hamraoua du MCO, et plusieurs tirs adversaires qui ont failli faire mouche, mais qui sont venus échouer sur les poteaux de la cage kabyle, avec au final un second but réussi pratiquement au cours du temps additionnel. Des signes forts qui doivent désormais mettre davantage en confiance une équipe longtemps marquée par le doute, et surtout par un manque de réussite flagrant devenu chronique, notamment au cours des deux précédentes saisons. Aujourd'hui, le début de championnat effectué à ce jour par les Canaris est enfin empreint de réussite, avec le concours de cette dose de chance, souvent nécessaire. Le manque de réalisme en attaque qui a terriblement fait défaut à la JSK, semble avoir été résolu, grâce, de nouveaux joueurs recrutés au cours de la dernière intersaison. Les Ebossé, Aouedj et autres; les jeunes émigrés Yesli et Beziouen, ainsi que le jeune Chibane, transfuge de la JSM Chéraga, marquent chaque jour des points supplémentaires. La JSK, version 2013-2014, semble correspondre enfin à la nouvelle cuvée capable de jouer le titre ou bien de se retrouver cette saison sur le podium, comme l'a déclaré le week-end dernier le président Hannachi. Mais il n'en demeure pas moins que Moh Chérif Hannachi ne peut s'empêcher de mettre à chaque fois au défi ses nombreux et éternels détracteurs de faire mieux que lui. Il est vrai que l'actuel incontournable président des Canaris a sur le coeur beaucoup de rancoeur contre tous ceux qui souhaitent son départ définitif. Il est vrai aussi que lors du dernier match remporté par la JS Kabylie aux dépens du MC Oran, une frange de supporters, toujours la même, a encore houspillé l'équipe alignée par Azzedine Aït Djoudi. Ces pseudos supporters, sont pourtant très connus et surtout réputés pour avoir souvent tenté de troubler la JSK, même lorsque les Canaris obtenaient de bons résultats sous la direction de l'entraîneur suisse Alain Geiger. C'est visiblement encore le cas sous la houlette de l'entraîneur Aït Djoudi. Et si Hannachi a réellement cette fois l'intention de confier les rênes de son club de toujours à un homme digne de confiance, qu'il le fasse au moment opportun, et sans multiplier ses habituelles déclarations qui ne feront qu'attiser le feu. La JS Kabylie est déjà sous pression, notamment pour confirmer son excellent début de championnat en cours, qui devra se concrétiser ce vendredi au stade du 20-Août, en match avancé de la 5ème journée, prévu face au CR Belouizdad. Mettre au défi de sitôt ses éternels détracteurs, pourrait se retourner contre Moh Chérif Hannachi, d'autant plus qu'en football, parfois tout va très vite dans un sens comme dans un autre.