Les programmes d'alimentation en eau potable de la wilaya de Tizi-Ouzou ont été dotés d'une enveloppe budgétaire globale de 40.000.000,00 dinars. C'est ce qui ressortait du dernier conseil de wilaya présidé par le wali Abdelkader Bouazghi qui assurait au même chapitre que tous ces projets seront reçus d'une manière définitive avant la fin 2014. Afin d'accélérer la cadence, le premier responsable de la wilaya a exhorté les chefs de daïra d'être en relation permanente avec le public. Leur présence sur le terrain permettra, selon lui, de cerner les préoccupations, tracer un planning des projets et régler les problèmes relevant du secteur. Pour sa part, le responsable de celui-ci affirmait que la situation est en nette et visible amélioration en annonçant en plus la réalisation de deux autres barrages. Il s'agit selon le même orateur du barrage de Bounachi avec une capacité de 30,50 Hm3 et de Zaouia avec une capacité de 43,60 Hm3. Ces deux projets viendront renforcer ceux en phase de réalisation comme celui de Souk N'tleta situé sur l'oued Bouguedoura à 8 km au sud de la ville de Draâ Ben Khedda qui sera destiné à renforcer en AEP les régions de Tizi Ouzou et de Boumerdès. Notons, également, que ce barrage de Souk N'tleta a connu des péripéties qui ont entravé pendant longtemps le lancement des travaux de sa réalisation. Les oppositions des citoyens expropriés ont finalement été levées grâce au dialogue relancé par le Premier ministre Abdelmalek Sellal. En outre, les études de réalisation du barrage de Sidi Khelifa à Azeffoun sont achevées. Ce dernier consolidera l'alimentation en eau potable des régions de Tizi Ouzou et Sidi Khelifa. Par ailleurs, la vision de l'avenir selon les responsables du secteur est à l'optimisme. Pour enrichir justement et consolider le programme quinquennal 2015-2019, le directeur concerné a demandé aux chefs de daïra de recenser en commun accord avec les comités de villages les projets à inscrire dans le cadre du programme susvisé. Ainsi, par la méthode, les pouvoirs publics comptent s'appuyer sur le citoyen qui est, en effet, la pierre angulaire de toute réussite des projets. Dans le même souci justement, l'Algérienne des eaux a été instruite par le wali afin de recenser et de prendre en charge les nombreuses fuites qui affectent gravement la distribution de l'eau potable. Les pertes sont grandes en eau à travers les réseaux. A ce chapitre justement, la commune de Boudjima, à cause de la vetusté de son réseau, se classe parmi les communes qui perdent le plus d'eau. Certains villages manquent cruellement de ce liquide à cause de la vétusté du réseau. Il est à signaler que plusieurs entreprises se sont succédé à Boudjima pour des travaux de réfection de ce réseau, mais sans pouvoir régler le problème. Les fuites réapparaissent juste après la réception du projet et le visa de payement de l'entreprise. Un problème qu'il faudra bien voir de plus près un jour.