Le match retour s'annonce très serré Abordant le sujet de ce match décisif, les deux ministres des Affaires étrangères, algérien et burkinabé, MM. Lamamra et Bassole ont appelé à ce que ce rendez-vous soit une «rencontre entre la jeunesse des deux pays pour raffermir les relations entre l'Algérie et le Burkina Faso». Contrairement à ce que voudrait insinuer une certaine presse burkinabée à propos de l'accueil de la sélection et des supporters du Burkina Faso lors du match retour décisif du barrage qualificatif à la finale du Mondial 2014, le président de la FAF avait déjà rassuré que «les Burkinabés seront bien accueillis en Algérie». Ce n'est pas la bonne manière pour assurer le vrai fair-play d'autant que pas plus tard qu'avant-hier, abordant le sujet de ce match décisif pour la qualification au Mondial brésilien, les deux ministres des Affaires étrangères, algérien et burkinabé, MM.Lamamra et Bassole ont appelé à ce que le match de Blida soit une «rencontre entre la jeunesse des deux pays pour raffermir les relations entre l'Algérie et le Burkina Faso», relevant que le meilleur se qualifiera à la phase finale de la Coupe du Monde au Brésil. Le ministre burkinabé est arrivé dimanche dernier à Alger pour une visite de travail à l'invitation de son homologue algérien. Ainsi, ce n'est donc qu'une «pression» que les confrères burkinabés veulent faire sur la partie algérienne à quelques jours du match décisif. Et pour avoir une idée sur les écrits de nos confrères du Burkina, on notera celui d'Adama Salambre de Sidwaya qui récrit notamment que «C'est l'adjoint du technicien bosnien Vahid Halilhodzic, Noureddine Korichi, qui s'y est collé pour tirer à boulets rouges sur la prestation de l'arbitre zambien, signalant au passage et de manière humoristique que «l'Algérie sait accueillir...». Cela donne déjà le ton sur comment les Etalons seront accueillis en Algérie pour la manche retour. Et au même confrère burkinabé de noter qu' «en plus du fait que l'équipe burkinabée peut faire un stage de quelques jours dans un pays présentant le même climat que l'Algérie, il est impératif que les autorités en charge de notre sport-roi tirent les grands enseignements du match aller. Il sera bénéfique pour les Etalons si l'ambassade du Burkina en Algérie qui est l'oeil et l'oreille du Faso s'implique fortement pour mettre à l'aise son équipe depuis l'aéroport jusqu'au stade Mustapha-Tchacker de Blida. Il faut penser à prendre toutes les précautions comme l'ont fait les Algériens durant leur séjour à Ouagadougou, c'est-à-dire, ne rien consommer là-bas avant le match et rester disciplinés pour ne pas céder aux provocations. C'est à ce prix que les portes de Rio de Janeiro pourront s'ouvrir pour les ambassadeurs burkinabés.». Un autre collègue de Sidwaya, à savoir Béranger Ilboudo, écrit que «c'est en passant par ces genres d'épreuves que les Etalons pourront se forger une carapace solide et grandir dans cette jungle footballistique. L'équipe nationale burkinabée a l'occasion de mieux mesurer sa résilience avec le match retour face à l'Algérie dans quatre semaines. Savoir maîtriser l'environnement, mieux gérer la pression qui entoure un tel rendez-vous et pouvoir se qualifier dans des conditions hostiles, c'est à ce prix que les Etalons feront un pas de plus vers la maturité. Ils grandiront davantage, s'ils parvenaient à arracher le ticket qualificatif pour le Brésil en intégrant la caste très fermée des mondialistes». Rester dans le cadre sportif et pas au-delà Par ailleurs, notre confrère burkinabé Justin Dabon, écrit entre autres, en réagissant aux commentaires des journalistes algériens à propos de l'arbitrage scandaleux de ce match aller que «depuis ce match aller, les commentaires vont bon train dans le pays du Président Bouteflika. Des journaux et des dirigeants en ont fait leur affaire à tel point qu'on se demande à quoi sert ce lynchage médiatique sur l'arbitre, lequel a fait son travail sans états d'âme». Et à notre confrère burkinabé de poursuivre «à voir comment on prend les choses à Alger, on ne peut s'empêcher de se faire des idées sur le match du 19 novembre. Le foot, ce n'est pas la guerre et il faut savoir garder raison. Les Fennecs ont-ils peur d'être surpris sur leurs bases où ils avaient battu les Etalons en match amical (2-0) en juin dernier? Cette fois, le contexte n'est pas le même et on comprend aisément qu'on s'agite éternellement pour un problème d'arbitrage. Le onze du Burkina, pour sa part, sait qu'il jouera une deuxième carte importante à Blida qui sera, à n'en pas douter, plein comme un oeuf. Mais un tel environnement ne les impressionne plus et pourvu, pendant que nous y sommes, que l'arbitrage n'ait pas deux sifflets dans sa poche noire. Nous aussi, nous ouvrirons l'oeil, si d'aventure nous constatons quelque chose. Personne n'a le monopole de la plume et du micro pour réagir dans un domaine qu'il maîtrise à souhait...» Enfin, heureusement que notre confrère se souvient bien en rappelant «Mais au-delà de l'enjeu, nous ne devrons pas perdre de vue que le Burkina et l'Algérie entretiennent de bonnes relations. La preuve, depuis le vendredi 18 octobre 2013, le vice-président chargé des équipes nationales, Vincent Kambiré et le consultant de la FBF, Boureima Maïga, séjournent en Algérie... On le voit, cette mission était plus que nécessaire pour baliser le terrain dans la perspective d'une victoire à Blida. L'adversaire devra trembler jusqu'au bout à domicile et ça les Etalons le savent mieux que quiconque.». Quant à nous, on est sûr d'une chose: les Burkinabés sont les bienvenus en Algérie, leur deuxième pays sur cette terre si hospitalière qu'est l'Afrique...