si aucun pays n'accepte de le détruir sur son sol, a déclaré mercredi l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). « Cette possibilité est à l'étude depuis un certain temps déjà, elle l'est toujours et elle fait partie des diverses pistes envisagées par les Etats membres et tant qu'une décision n'a pas été prise, ça reste une possibilité », a indiqué Christian Chartier, le porte-parole de l'OIAC. Le Conseil exécutif de l'OIAC a adopté vendredi à La Haye une feuille de route sur la destruction de l'arsenal chimique syrien d'ici à la mi-2014, comprenant un plan détaillant les méthodes possibles de destruction de ces armes, hors de la Syrie, sur terre ou en mer. Ce plan doit être approuvé avant le 17 décembre. Le plan russo-américain de désarmement chimique de la Syrie a été approuvé en septembre par le Conseil de sécurité de l'ONU, ce qui a permis d'éviter une intervention militaire en Syrie, à la suite d'une attaque chimique le 21 août près de Damas ayant fait des centaines de morts. En dépit du consensus sur la destruction de l'arsenal chimique syrien hors du pays en coflit, aucun pays n'a à ce jour accepté qu'elle s'effectue sur son sol. Une équipe conjointe de l'ONU et de l'OIAC se trouve en Syrie depuis octobre afin d'inspecter l'arsenal chimique syrien ainsi que les installations de production. En octobre, l'OIAC avait annoncé l'achèvement de la destruction des sites déclarés de production d'armes chimiques et la mise de toutes les armes et produits chimiques précurseurs sous scellés.