L'avis de recherches lancé contre Boualem Oussedik par les autorités coloniales Le moudjahid et diplomate Boualem Oussedik est décédé le 27 novembre à l'âge de 85 ans, a rapporté l'APS. Le défunt a été inhumé au cimetière d'El Alia, en présence de nombreux frères d'armes et militants et proches. Le défunt appartient à une famille de grands révolutionnaires très engagés avec, notamment, Omar et Mourad Oussedik, ce dernier étant connu pour avoir fait partie du collectif de défense du FLN en France. Boualem Oussedik faisait partie des étudiants qui en 1956, se sont lancés avec un diplôme en poche dans la Révolution. Il n'avait pas hésité à quitter les bancs de l'amphithéâtre pour prendre le chemin des maquis répondant au «devoir les appelant à d'autres tâches plus urgentes, plus coopératives, plus catégoriques, plus glorieuses». Au maquis, il a réussi avec d'autres frères de combat, à mettre sur pied le Service propagande et information (SPI) de la Wilaya IV historique. Ce service, composé en grande partie d'étudiants qui avaient déserté la fac, avait pour mission de s'adresser au peuple et de l'informer sur le combat des «frères» et les batailles livrées dans les djebels, les plaines jusqu'au Sahara. Il devait également expliquer les objectifs de la Révolution. Il faut souligner que toutes les régions, devenues Wilayas à partir de 1956, avaient déjà leurs bulletins d'information. Membre de l'ALN, avec le grade de capitaine il avait assuré la direction de la cellule de propagande de la Wilaya IV, aux côtés du colonel M'hamed Bougara. Il a été ensuite responsable de la même cellule à la Zone autonome d'Alger avec le commandant Azzedine. Par la suite il avait occupé le poste d'ambassadeur du Gouvernement provisoire de la République algérienne (Gpra) au Mali et en Suède, notamment. Après l'indépendance, il a eu à occuper notamment les postes de secrétaire général respectivement au ministère du Travail et celui du Tourisme, et a également été député à la première Assemblée constituante.