Le président de l'USM Bel Abbès, Djilali Bensenada, a renouvelé hier sa confiance à l'entraîneur Abdelkrim Bira, malgré la mauvaise passe de son équipe qui vient de perdre son fauteuil de leader de Ligue 2. «Certes, nous traversons un passage à vide depuis quelques temps, mais cela ne remet nullement en question l'avenir de l'entraîneur Abdelkrim Bira avec nous. Il continue donc de bénéficier de toute notre confiance», a déclaré Bensenada. A l'issue de la nouvelle contre-performance des Vert et Rouge de la Mekerra accrochés à domicile par le MC Saïda, un mal classé (1-1), les supporters présents au stade ont réclamé le départ de Bira, une semaine après la défaite sur le terrain du NA Hussein Dey, la deuxième en l'espace de trois journées après celle à Annaba. «Tous les clubs sont exposés à des passages à vide dans leurs parcours, et notre équipe ne peut pas déroger à cette règle. Je suis persuadé d'ailleurs que nous avons les moyens pour se ressaisir rapidement», a encore ajouté le premier responsable de l'USMBA, qui n'a pas fait long feu dans la cour des grands, après sa relégation en Ligue 2 en fin de saison passée après une année seulement de son accession. Il a poursuivi, en outre, que l'objectif de son équipe est de terminer à l'une des trois premières places, donnant accès la Ligue 1, estimant ainsi «qu'il n y a pas le feu à la maison». Et si Bensenada continue de soutenir son coach engagé lors de l'intersaison, il n'a pas caché en revanche son mécontentement des propos tenus par Bira à l'issue de la précédente rencontre, et dans lesquels il a accusé «des parties au seins du club» de vouloir nuire à ce dernier «pour l'empêcher d'accéder en fin d'exercice». «Je dois justement profiter de la reprise des entraînements dans l'après-midi d'aujourd'hui pour demander des explications à Bira sur les déclarations qu'il a faites. Ce n'est pas avec ce genre de propos que l'on assure la sérénité exigée pour atteindre notre objectif», a expliqué le président de l'actuel dauphin de la Ligue 2.