Le président de la Fédération burkinabée aux côtés de Raouraoua Ce militaire de haut rang en charge du football burkinabé, est profondément persuadé que c'est grâce à l'arbitre sénégalais Diatta Diabaté que les Verts se sont qualifiés au Mondial brésilien. Quinze jours après l'élimination des Etalons du Burkina Faso par les Verts, le président de la Fédération burkinabée de football (FBF), en l'occurrence le colonel Sita Sangaré, persiste et signe, à travers une nouvelle conférence de presse qu'il a animée avant-hier à Ouagadougou, et au cours de laquelle, il a carrément gravement accusé cette fois la partie algérienne de pratiques mafieuses. Visiblement très déçu d'avoir été finalement débouté par la Fédération internationale de football, suite à sa plainte déposée contre l'Algérie, au lendemain du match retour barrage qualificatif au Mondial 2014, et au terme duquel les Verts ont eu le dernier mot face aux Etalons du Burkina Faso, Sangaré vient une fois de plus, tenter de ternir gravement l'image de la partie algérienne auprès de la Fifa. Aujourd'hui, ce militaire de haut rang en charge du football burkinabé, est profondément persuadé que c'est bel et bien grâce à l'arbitre sénégalais Diatta Diabaté, que les Verts se sont finalement qualifiés au Mondial brésilien. Non content de n'avoir pas eu gain de cause auprès de la plus grande instance internationale, le Burkinabé Sita Sangaré a carrément franchi la ligne rouge en accusant en des termes très graves l'Algérie, via sa fédération, qui serait selon ses dires, adepte de telles pratiques, chaque fois qu'une équipe nationale joue dans notre pays. Ce militaire burkinabé de haut rang semble réellement se tromper complètement de caserne où on a pour obligation de saluer tous les hauts gradés. Mais le colonel Sita Sangaré se trompe complètement aujourd'hui, car sa bataille est perdue d'avance. Il l'a même déjà perdue une première fois à Ouagadougou, lors du match barrage aller, et au terme duquel, sans le coup de pouce providentiel de l'arbitre zambien et de son assistant mozambicain, jamais le Burkina Faso n'aurait remporté cette première manche, que des millions d'Algériens ont vécu ce jour-là comme une très grande injustice. En parlant aujourd'hui d'arbitre sénégalais, qui aurait permis de faciliter la tâche aux Verts pour se qualifier au prochain Mondial, aux dépens du Onze national burkinabé, en étant de surcroît persuadé que les Etalons étaient en réalité plus forts que l'EN algérienne, dans ce cas-là, les Etalons auraient logiquement dû faire grandement la différence au score à Ouagadougou. Si le Burkina Faso méritait d'être présent au Mondial 2014, les Etalons auraient vraiment pu le prouver sur le terrain, et à deux reprises. Mais au lieu d'accepter avec beaucoup de fair-play, de sportivité, et surtout avec une sincère humilité l'élimination de son pays, Sita Sangaré veut à tout prix s'acharner contre l'Algérie auprès de la Fifa, en l'accusant d'être un pays dangereux pour l'ensemble des nations du continent, et qui y mettent le pied. Il est vrai que la profonde déception que ressent aujourd'hui l'actuel président de la Fédération burkinabée de football, est tout à fait compréhensible, et surtout légitime comme réaction. Elle est humaine. Mais aujourd'hui, les tentatives menées désormais à l'égard de la partie algérienne par Sangaré, sont tout simplement indignes, et surtout inacceptables de la part d'un responsable de son rang. Traiter les Algériens comme vient de le faire Sita Sangaré, relève aujourd'hui d'un fait très grave sans précédent entre les deux pays. Porter une nouvelle fois plainte contre l'Algérie, via sa fédération de football, en accusant ouvertement les Algériens de mafieux et de corrompus, risque de créer sérieusement un très grave préjudice entre les Algériens et nos amis de très longue date burkinabés. Le colonel Sita Sangaré doit désormais assumer pleinement ses responsabilités, après les très graves accusations qu'il vient de renouveler à l'égard de l'Algérie, et de ses responsables actuels.