Décidément, au Burkina Faso, on n'a pas encore digéré l'élimination des Etalons pour la Coupe du monde 2014. Après avoir tenu une conférence de presse, au retour au pays au lendemain du match retour face aux Verts livré il y a un peu plus de deux semaines au stade Mustapha-Tchaker à Blida ponctué par une victoire des partenaires de Saphir Taïder (1-0), qui leur a permis d'arracher la qualification pour la quatrième fois de leur histoire pour un Mondial, où il a notamment annoncé que son instance avait saisi la Fifa à propos des réserves à l'encontre du capitaine des Fennecs, Madjid Bougherra, avant qu'il ne soit débouté par l'instance de Sepp Blatter, Sita Singara, le président de la Fédération burkinabée de football a remis ça lors d'une nouvelle conférence de presse qu'il a tenue il y a deux jours à Ouagadougou où il s'est, cette fois, attaqué au directeur de jeu, le Sénégalais Badara Diata qui a dirigé la seconde manche à Blida et qu'il a accusé d'avoir volé le Burkina d'une qualification au Mondial-2014. Pis encore, il a juré qu'il fait de la suspension de ce dernier une affaire personnelle pour que justice soit faite selon ses dires. "Après tout ce qui s'est passé sur le terrain le 19 novembre à Blida, la FBF a estimé que la qualification du Burkina a été volée avec la complicité de l'arbitre sénégalais", a-t-il déclaré devant un parterre de journalistes. Un peu plus loin, le premier responsable de la FBF est revenu sur les différentes démarches de sa structure auprès de la Fifa sur certains faits de jeu où il a notamment évoqué le but refusé à Charles Kaboré et le temps additionnel qui n'est pas allé à son terme, soit les mêmes justificatifs qu'il a sortis le lendemain de l'élimination de son équipe. Concernant les réserves formulées par la FBF contre l'arbitre sénégalais, Sangaré a ajouté : "Nous attendons toujours que la Fifa nous réponde sur notre réclamation", en confirmant en parallèle la non acceptation des réserves formulées par les Burkinabés à l'encontre du capitaine de l'équipe d'Algérie par l'instance suprême du football mondial sur le soit disant carton jaune qu'il aurait écopé lors du match aller à Ouagadougou et qui l'empêcherait, du coup, de participer à la seconde manche de Blida. Cela dit, le conférencier semble bien décidé à aller jusqu'au bout, notamment vis-à-vis de l'arbitre sénégalais Badara Diata et il a affirmé qu'il comptait tout faire pour qu'il soit suspendu. "La FBF ne tient pas coûte que coûte à aller au Mondial, mais nous refusons que notre pays soit traité comme un moins que rien. Le football a des règles, lorsqu'elles sont foulées au pied, il est prévu que la partie qui s'estime lésée, demande réparation, la FBF n'est pas un mauvais perdant. Elle veut seulement que le droit soit dit et que cela serve de leçon car c'est l'avenir du football lui-même qui est menacé si de telles pratiques mafieuses devaient toujours exister dans notre milieu", a indiqué encore Sangaré, acculé plus que jamais par l'opinion sportive locale qui juge son bilan négatif avec cette élimination pour le Mondial dont tout un peuple avait cru et qui espérait voir les siens brandir le drapeau de leur nation au pays de la Samba. Pour rappel, la Fédération internationale de football (Fifa) a jugé "irrecevable" la plainte déposée par le Burkina Faso contre la participation de Madjid Bougherra lors du match de barrage retour Algérie-Burkina Faso (1-0). La Fédération burkinabée (FBF) avait annoncé le 22 novembre avoir déposé une réclamation auprès de la Fifa contre l'Algérie qui a aligné Madjid Bougherra, un joueur non qualifié selon elle, lors du barrage retour des qualifications au Mondial-2014. La Fifa a d'abord indiqué que les "conditions formelles de la réclamation du Burkina Faso n'étaient pas respectées" et, ensuite, que, par ailleurs, "l'Algérie n'avait commis aucune irrégularité", a indiqué un porte-parole de l'instance du football international. F R Nom Adresse email