Réda Zeguili, l'homme qui a mené l'Algérie vers un 7e titre, 18 ans après Malgré la difficulté de sa mission, le manque de moyens une mauvaise préparation et une pression pesant sur ses épaules, Réda Zeguili aura réussi à mener l'Algérie vers son septième sacre continental. L'entraîneur Réda Zeguili, champion d'Afrique avec l'Algérie samedi dernier à Alger aux dépens de la Tunisie (25-21), est resté évasif sur son avenir à la tête de la sélection algérienne de handball masculine, disant vouloir «savourer cette victoire» avant de trancher. «Mon objectif a été atteint lors de cette coupe d'Afrique, à savoir qualifier l'Algérie au Mondial-2015. Maintenant, je vais savourer cette victoire avec les joueurs et le public, puis on verra. Chaque chose en son temps», a déclaré Réda Zeguili à l'APS, à l'issue de la rencontre. «J'ai accepté ce poste à un moment très difficile, personne ne l'aurait fait. Je ne pouvais pas rester indifférent à l'appel de la Fédération algérienne. Sans me vanter, j'ai 78 titres et j'avais reçu beaucoup d'offres, mais j'ai dit oui à l'Algérie qui m'a beaucoup donné», a ajouté le coach du GS Pétroliers. L'Algérie a été sacrée championne d'Afrique samedi soir à la salle Harcha pour la 7e fois de son histoire, la première depuis 1996 et cette consécration à Cotonou (Bénin) sous la conduite de Djaffar Belhocine. Les Verts sont restés sans entraîneur pendant plusieurs mois, après le départ de l'ex-sélectionneur Salah Bouchekriou pour le Bahreïn au lendemain du Mondial-2013 en Espagne. Le nouveau président de la Fédération algérienne de handball (FAHB), Saïd Bouamra, élu en août dernier au terme d'une grave crise qui a secoué la petite balle algérienne, a jeté son dévolu sur Zeguili pour diriger les rênes techniques du Sept national. L'entraîneur du GSP a alors entamé une course contre la montre pour remettre sur pied une équipe décimée, en trois mois à peine, après une longue période d'hibernation du championnat national. De l'avis de tous les spécialistes, la préparation à la coupe d'Afrique des nations 2014 (CAN-2014) n'a pas été à la hauteur en raison de stages à l'étranger au cours desquels les équipiers du gardien Abdelmalek Slahdji ont joué contre des sparring-partners de niveau très modeste. Malgré la difficulté de sa mission et la pression pesant sur ses épaules, Réda Zeguili a eu le courage de lancer dans le bain de jeunes joueurs prometteurs tels que Zamoum Anis et Boukhemis, véritables révélations du tournoi.