Une nouvelle fois, Djezzy a eu la bonne «Fikra»: encourager les compétences et talents pour construire un projet d'avenir. L'initiative «Fikra» constitue un message de «continuité» et «d'optimisme» qui permettra de contribuer au développement de l'entrepreneuriat en Algérie, a tenu à préciser, le P-DG de Djezzy, Vincenzo Nesci, le principal initiateur de ce projet. «Fikra», qui se veut un espace de réflexion sur l'avenir, aura lieu les 8 et 9 février prochains à l'hôtel El Aurassi, et cette deuxième édition sera placée sous le haut patronage du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. «Nous ambitionnons de faire de Fikra le petit Davos de la Méditerranée du Sud et ces deux journées de conférence nous donnerons la possibilité de toucher la réalité de l'Algérie et de nous projeter dans son futur», a précisé M.Nesci. Revenant sur le choix de la thématique autour de «l'optimisme», le représentant de l'agence Allégorie, Tewfik Lerari, également initiatrice de «Fikra», a relevé que l'Algérie dispose d'un potentiel de jeunes qui constituent une force à qui on devrait ouvrir des perspectives. «Pourquoi devrait-on avoir peur de l'avenir?» «La thématique de l'optimisme demeure d'actualité d'autant qu'on doit réinventer l'avenir en termes de systèmes éducationnel, économique, de communication...». «Fikra», c'est avant tout le succès d'une première édition qui avait lieu en décembre 2012 et dont le concept définissait «une nouvelle génération de conférences», selon ses initiateurs. Une première édition qui avait marqué son départ par des conférences de haute facture présentées par les anciens ministres Chérif Rahmani, Moussa Benhamadi, Mustapha Chérif. A l'issue de cette première édition, 10 start-up avaient bénéficié de l'aide et du soutien financier de Djezzy et de ses experts, car chaque innovateur était suivi par un professionnel choisi dans le cadre de l'opération «Fikra». L'objectif vise aujourd'hui à connecter les forces vives issues de différentes sphères politique, économique, culturelle et scientifique. Pour l'édition 2014, 32 intervenants, 1200 participants, 10 start-up algériennes révélées, 50 bloggeurs et huit médias pure-players prendront part à la conférence «Fikra». La deuxième édition de Fikra se tiendra les 8 et 9 de ce mois autour de la thématique de «l'optimisme» avec une dimension internationale, dédiée au «partage d'idées d'avenir». Cette deuxième édition sera un «espace ouvert qui permettra le partage des idées, de la connaissance, la création des opportunités d'affaires et de l'emploi», selon les organisateurs, à savoir l'Agence de communication «Allégorie» et son partenaire principal l'opérateur de téléphonie mobile Djezzy. «Fikra», a-t-on précisé, offre «un espace d'inspiration aux forces vives algériennes issues des sphères politique, économique, culturelle, médiatique et étudiante». Il est précisé, à cette occasion, que le choix de la thématique «optimisme» n'est pas fortuit, puisqu'il demeure, selon les organisateurs, un «levier puissant pour imaginer un avenir en commun favorable au progrès et appréhender les défis futurs». Seront présents à cette rencontre des personnalités politiques, artistes, chefs d'entreprise, cadres, étudiants, ainsi que des scientifiques qui devront aborder différents sujets, notamment ceux liés à l'emploi, l'économie, la société, la recherche, la santé et la religion. A cet effet, 32 conférenciers sont conviés à partager leurs réflexions dont Belgacem Haba, l'homme aux 657 brevets en électronique, classé parmi les 100 inventeurs les plus productifs au niveau mondial (50e place), Hassiba Boufedji, jeune artiste algérienne qui fait renaître le patrimoine algérien ainsi que Xavier Van Stappen, ethnographe, explorateur de la diversité humaine. «Fikra» verra également la présence du ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, Amara Benyounès, de la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Fatma Zohra Derdouri, du chercheur qui a participé à la mission de la Nasa sur la planète Mars, «Rover Mission», Noureddine Melikechi, et du président du Forum des chefs d'entreprise, Réda Hamiani, qui avait donné une conférence l'édition précédente.