Des responsables et dirigeants de clubs des deux Ligues ont contesté le fait que le conseil d'administration de la LFP fonctionne avec un nombre réduit après le départ de quelques membres, selon eux. Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, a indiqué hier que la prochaine assemblée générale ordinaire de sa structure, prévue le 25 février, sera mise à profit pour compléter les deux postes vacants du conseil d'administration de cette instance chargée de la gestion des championnats des deux Ligues 1 et 2. «Les deux sièges du conseil d'administration de la LFP laissés vacants depuis le départ des représentants du MO Constantine et du Paradou AC seront complétés lors de la prochaine assemblée générale ordinaire», a déclaré Kerbadj. Des responsables et dirigeants de clubs des deux Ligues ont contesté le fait que le conseil d'administration de la LFP fonctionne avec un nombre réduit après le départ de quelques membres, selon eux. «Il n'y a que les représentants du MOC et du PAC qui ne font plus partie du Conseil après la relégation de leurs clubs respectifs en division amateur. Je n'ai reçu aucune autre démission des autres membres», a répliqué le patron de la LFP. Kerbadj a fait savoir, en outre, qu'outre ce point, la prochaine AG sera consacrée à l'adoption des bilans moral et financier, poursuivant «qu'aucun autre dossier ne sera débattu». Il a réitéré son désir de rendre le tablier dès la fin de l'exercice en cours, précisant que sa décision est «irrévocable». «J'ai eu vent des intentions de certains responsables de clubs voulant me retirer leur confiance, ou du moins ce que laissent entendre certains articles de presse. Je rassure tout le monde que ma décision de quitter les rênes de la LFP en fin de saison est irrévocable», a-t-il encore dit. Kerbadj a regretté au passage le fait qu'il fasse souvent l'objet de critiques, estimant que leurs auteurs «se trompent de cible». «Moi, je ne fais qu'appliquer les statuts de la LFP que les membres de l'AG de la Fédération algérienne ont eux mêmes adoptés. S'il y a un problème, les contestataires n'ont qu'à demander à revoir lesdits statuts», s'est-il défendu.