Les Vert et Rouge semblent promis à un énième sacre. Le premier tournoi de la finale du championnat play-off a été favorable au MCA qui est venu à bout, comme prévu, de tous ses adversaires sans le moindre problème. Le chemin du titre est déblayé devant les champions d'Afrique qui recevront leurs adversaires lors du second et du troisième tournois pour ce qui devrait être l'apothéose du championnat. Des huit équipes qui se disputent le titre, c'est le MCA qui a le plus, fait sensation en dominant de bout en bout, la compétition. Les scores en disent long sur la différence de niveau. Les clubs étaient, en réalité, opposés à une équipe nationale, puisque le club du MCA renferme une dizaine d'internationaux. Quant au dauphin, l'US Biskra, il a eu fort à faire face à Saïda et il aurait pu s'incliner malgré tous ses efforts. Le match s'est terminé sur un score de parité (25-25). Il faut avouer que Zendri et ses coéquipiers sont passés à côté de leur sujet, alors qu'ils ont dominé et mené durant tout le match. Il faut dire qu'au cours de ce premier tournoi, qui se jouait à la salle OMS de Aïn Taya, où l'organisation a été défaillante, le public a brillé par son absence. D'ailleurs, il n'était pas l'unique absent et nous étions étonnés de constater l'anonymat le plus complet dans lequel s'est déroulé ce premier tournoi du championnat. En dehors des responsables directs chargés des deux équipes, personne n'a daigné faire le déplacement. L'OCA a énormément progressé et pour un premier tournoi, il s'est réconcilié avec son glorieux passé, celui des années 90, lorsqu'il dominait la compétition. Rien que pour cette raison, il mérite tous les égards. Quel que soit le résultat du play-off, nous pouvons dire que les Olympiens ont rempli très convenablement leur contrat et qu'avec un peu plus de sollicitude et de moyens, ils pourraient réécrire une page d'histoire du handball. La bande du sympathique Rachid Cherrih, dépourvue de tout moyen et dont les joueurs n'ont pas été payés depuis neuf mois, a fait plus que le nécessaire. Evoluant avec des athlètes issus du cru, les deux frères Oulmane, Mohamed et Khaled, (deux poisons pour la défense) Lazhar et Boulemia, en plus de Kessah et l'excellent gardien Kerbouche, l'OCA a épaté plus d'un en se classant à la troisième place en attendant les autres tournois. Pour revenir aux autres clubs et matches, disons que les Skikdis, les Annabis qui ont évolué avec une équipe de juniors, le WAR et le CSO, sans être transcendants, n'ont pas convaincu les puristes. Ils ont éprouvé beaucoup de difficultés pour remporter une nette victoire, sans prendre option pour un titre. Au cours des deux premières manches, le jeu a été plus ou moins équilibré jusqu'à la moitié des matches. Ce n'est qu'en fin de rencontres que les clubs ont fait la différence. Le niveau a été faible. Hormis le MCA, l'OCA et le MCS, aucune équipe ne nous a emballé. On dirait que les clubs étaient en vacances et qu'ils n'ont rien fait durant la trêve qui leur avait été accordée en raison de la participation de notre équipe nationale à la CAN 2004 d'Egypte où elle avait déçu plus d'un, sauf le président Rahmouni et le DTN Bensbâa. Enfin, signalons que l'arbitrage a été très faible, particulièrement la paire de Batna Aggoun-Derouaï. Ces deux chevaliers du sifflet sont passés complètement à côté de leur sujet en lésant l'OCA lors de son match contre le CSO, en sifflant à tort et à travers.