Les jeunes constituent la majeure partie des absents La communauté nationale à l'étranger est à son troisième jour de vote. Il se poursuivra jusqu'au jeudi 17. Depuis le début de la semaine en cours, la communauté algérienne à l'étranger se rendait aux urnes. Une affluence jugée timide dans les capitales orientales et occidentales d'autant plus qu'il s'agit de plus de 1.009.000 électeurs répartis à travers 398 bureaux de vote dans les quatre coins du monde. Les grandes villes de France, situées entre Paris, Lille, et Marseille ont connu une participation timide en comparaison de la dernière élection présidentielle. A Marseille, la communauté algérienne au niveau du centre de vote du parc de Chanot lors des deux premiers jours du scrutin pour la présidentielle du 17 avril 2014 a été marquée par une participation timide. «Les électeurs de la communauté nationale qui affluent en grand nombre aux urnes sont notamment les ressortissants d'âge moyen à âgés, restés attachés à la mère patrie,» avait indiqué une source avant-hier à l'APS. Particulièrement, constituent la majeure partie des absents, les jeunes qui ne sont pas moins intéressés que leurs aînés mais très occupés à vaquer à leur quotidien, a rapporté la même source. Selon cette dernière, certains participants expliquent cette absence par l'organisation de plusieurs manifestations dans la ville de Marseille. Il est important d'indiquer que Marseille est la deuxième plus grande ville de l'Hexagone après Paris en matière de concentration de la communauté nationale. 70.000 électeurs sont inscrits dans les deux circonscriptions du consulat de Marseille (Bouches-du-Rhône et Aix-en-Provence). Par ailleurs, des membres de la communauté algérienne établie dans le nord de la France ont souligné, au deuxième jour du scrutin, l'importance de cette échéance électorale qu'ils ont qualifiée de décisive pour l'avenir de l'Algérie. «La communauté algérienne est mobilisée pour assurer la réussite de ce scrutin qui se poursuivra jusqu'à jeudi prochain» a indiqué avant-hier, le président de la Fédération des associations musulmanes du nord de la France (Famnf) Abdelkader Aoussedj. Il a insisté sur l'importance de cette échéance électorale et tient donc à y participer, affirmant que la Famnf a contribué à l'action d'information et de sensibilisation à l'adresse des Algériens établis dans les départements du Nord, du Pas-de-Calais, de l'Aisne et de la Somme pour les sensibiliser d'accomplir leur devoir électoral. Dans le même ordre d'idées, en Belgique, les ressortissants algériens ont continué hier de voter dans le centre de vote de Bruxelles où une animation particulière selon la même source, a régné au troisième jour du scrutin pour l'élection présidentielle du 17 avril. «Le vote se déroule dans de bonnes conditions, avec une organisation bien rôdée autant sur le plan matériel, humain que logistique», rapporte la même source, qui précise en outre que le nombre d'inscrits sur les listes électorales de la circonscription de Bruxelles et les cinq bureaux délocalisés dépasse les 17.630 alors que la communauté nationale résidant en Belgique est forte de 31.000 personnes. «Tout se passe bien pour le moment. Le vote se déroule bien, les électeurs sont conscients de l'importance politique de cette consultation populaire», affirme un des membres du consulat d'Algérie à Bruxelles à l'APS. Par ailleurs, le centre de vote de Bruxelles, installé au siège du consulat général, compte cinq bureaux délocalisés à Charleroi, Le Mons, Liège, Gand et le Duché du Luxembourg. Aussi, des membres de la communauté algérienne établie aux Emirats arabes unis ont qualifié avant-hier l'élection présidentielle du 17 avril de pas en avant sur la voie de la consécration de la démocratie et du processus de développement en Algérie. «L'élection présidentielle se veut un parachèvement des réalisations accomplies, à ce jour, par l'Algérie dans divers domaines, notamment politique, ce qui a permis de consacrer la démocratie et le pluralisme politique et médiatique», ont estimé les membres de la communauté nationale venus accomplir leur devoir au deuxième jour du scrutin. En outre, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a réitéré, avant-hier, à cet égard, la volonté de l'Etat de réunir les conditions nécessaires pour son bon déroulement en vue de consolider le processus démocratique. «L'Etat tient à garantir toutes les conditions nécessaires tant au profit des candidats que des électeurs pour assurer le bon déroulement du scrutin.» Enfin, le vote de la communauté nationale à l'étranger se poursuivra jusqu'à jeudi prochain.