Il faut ouvrir de nouvelles perspectives pour les jeunes «La responsabilité n'est pas du seul ressort de l'Etat, mais de toutes les franges de la société dont la jeunesse», a souligné Abdelkader Khomri. Le ministre de la Jeunesse, Abdelkader Khomri, a, sans plus de détails, indiqué qu'«une loi-cadre sera soumise dans ce sens au Parlement pour enrichissement». Là est sa déclaration phrase en présidant les travaux de la 25e édition de l'université d'été, organisée par l'Union nationale des étudiants algériens, Unea. Comme il a mis l'accent sur «la nécessité de donner du contenu au débat social et culturel et de contribuer par la réflexion aux débats de la prochaine conférence nationale qui sera organisée en collaboration avec le Conseil national économique et social, Cnes». Résumant la politique d'Etat adoptée en direction de la jeunesse, Khomri a déclaré que «le pays a pris des décisions stratégiques qui engagent son avenir pour les prochaines décennies et toutes les orientations ont été faites pour approfondir la relation avec la jeunesse et lui ouvrir des perspectives. Et d'ajouter, tout en reconnaissant que «les revendications syndicales sont un droit». Dans un autre point de vue, Khomri n'a pas omis l'essentiel de sa présence jeudi dernier dans la wilaya d'Oran, les étudiants et le mouvement estudiantin. Dans son intervention, il lancera un appel aux phrases à la fois explicites et directes invitant les futurs cadres de la nation à s'engager davantage dans les débats. «L'implication du mouvement estudiantin dans les débats qui engagent l'avenir du pays est plus que nécessaire», a-t-il plaidé. Cet appel porte dans ses dimensions la tranchante nécessité quant à l'Association des étudiants dans les débats portant sur l'avenir de la nation. Pour le ministre de la Jeunesse, l'implication du mouvement estudiantin d'autant capitale que celui-ci ne doit en aucun cas être mis à l'écart du centre décisionnel en le concertant tout en étant responsable et responsabilisé dans ses démarches. Il ne dissimulera pas une telle ambition en l'exprimant par de petites phrases à la fois explicites et directes. Il a déclaré, en ce sens, que «le mouvement estudiantin a un rôle à jouer ou plutôt une responsabilité sociale dans la gestion du pays». Cette gestion des affaires du pays, telle que souhaitée par le ministre de la Jeunesse, est l'affaire de tous les Algériens dont, entre autres, la classe juvénile. Là aussi, Khomri expose le fond de sa pensée en déclarant didactiquement que «la responsabilité n'est pas du seul ressort de l'Etat, mais de toutes les franges de la société, en particulier». Sur sa lancée, il a expliqué en affirmant que «la jeunesse constitue sa première richesse». Abdelkader Khomri a également souligné que «cette université d'été constitue un espace de dialogue et de rencontre et de détente». Comme il s'est déclaré «très satisfait de la nouvelle génération et sa maturité à voter utilement à la dernière élection présidentielle pour épargner au pays toute forme d'aventurisme politique». La rencontre d'Oran, dont les travaux ont été entamés jeudi dernier, a été placée sous le slogan «Jeunesse: réalité et perspectives». Le ministre, qui a visité un centre de vacances à El Ançor, s'est rendu également à M'dina J'dida, où des travaux pour la réalisation d'un village de loisirs sont engagés au niveau du Palais des expositions de l'Emec.