Arsenal, jamais éliminé en barrages de Ligue des Champions en six tentatives, doit veiller à prolonger sa série mercredi au retour contre Besiktas après le 0-0 piégé ramené d'Istanbul. Depuis 2006, une véritable "histoire d'amour" s'est même tissée entre les Gunners et ces duels européens à quitte ou double du mois d'août. Alors qu'Arsène Wenger redécouvre le sens du mot ambition après avoir dépoussiéré le palmarès avec la Coupe d'Angleterre au printemps, il ne faudrait donc pas buter au dernier moment sur une 17e participation en phase de poules. Même si son équipe est toujours en rodage, cela ferait mauvais genre. Après sa contre-performance en Turquie, Arsenal a enchaîné samedi un autre nul (2-2 à Everton) au goût complètement différent. En égalisant en fin de match après avoir été menés 2-0, la spécialité des Gunners qui ont inscrit trois de leurs quatre buts après la 80e minute, les Londoniens peuvent maintenant compter sur un socle de confiance malgré les défections. Malheureusement, Olivier Giroud, auteur du but de l'égalisation contre Everton, s'est blessé à une cheville et certains au club craignent une longue indisponibilité de l'international français. "Ce nul nous renforce dans nos certitudes et c'est une qualité qui sera importante mercredi", souligne toutefois Wenger qui sera aussi privé de l'indispensable Ramsey, suspendu au milieu, et peut-être d'Arteta, également touché à une cheville. Charge aux Allemands Özil -d'origine turque- et Mertesacker, à Oxlade-Chamberlain ou à Cazorla de les faire oublier alors que Sanchez commencera encore vraisemblablement en pointe. Arsenal, qui n'a jamais encaissé de but à domicile contre des Turcs, n'a même jamais été battu par un représentant de ce pays en huit confrontations sur la scène européenne. Mais Besiktas est un club qui a gagné "100%" de ses matches à Londres puisqu'il avait dominé Chelsea à Stamford Bridge en 2003.