Une première sortie d'après-Mondial de l'EN en terre éthiopienne dans une capitale située en haute altitude. Un paramètre de taille que prendra en compte le Français Christian Gourcuff. Dès le 6 de ce mois, l'EN entame un nouveau périple africain qui débutera dans quatre jours à Addis-Abeba, où les Verts affronteront l'Ethiopie, pour le compte de la première journée des éliminatoires de la CAN 2015. Une première sortie officielle d'après-Mondial des Verts, en terre éthiopienne, dans une capitale africaine située en haute altitude. Un paramètre de taille que prendra sans aucun doute en compte le nouveau sélectionneur de l'EN, le Français Christian Gourcuff. Maintenant que le dernier Mondial auquel ont pris part les Verts est bel et bien terminé, nos capés s'apprêtent à reprendre du service face à un adversaire qui figure aujourd'hui au 33ème rang, au niveau continental, et qui vient de préparer sa prochaine sortie contre l'Algérie, au Brésil où la sélection éthiopienne a séjourné pendant trois semaines, avec au final trois défaites et deux matchs nuls. Les Ethiopiens qui ont pour rappel, raté la dernière marche, au cours des derniers matchs barrages, zone Afrique, qualificatifs au Mondial 2014, en se faisant éliminer par le Nigeria, et surtout après avoir perdu la manche aller, en se faisant surprendre chez eux par les redoutables Green Eagles (2-1), semblent pourtant persuadés de pouvoir arriver à leurs fins, face à un adversaire de la dimension des Verts. Il est vrai que l'EN a bénéficié dans une poule au sein de laquelle la sélection algérienne devra pouvoir tirer son épingle du jeu, et surtout figurer sans surprise parmi les deux nations qui participeront au début de l'année prochaine, à la phase finale de la CAN, prévue au Maroc, dès janvier 2015.Dans une poule où seul en principe le Mali va encore s'avérer comme le plus dangereux et redoutable adversaire, par rapport à l'Ethiopie, et notamment le Malawi, l'EN est toutefois devenue l'équipe à abattre. Il est vrai que l'Algérie figure aujourd'hui parmi le gotha le plus huppé au niveau africain. De leur côté, les Ethiopiens qui n'ont plus affronté l'Algérie depuis fort longtemps, et connu une longue traversée du désert, avant de revenir quelque peu sur le devant de la scène footballistique africaine, notamment en prenant part à la CAN 2013, ne sont nullement à prendre de haut par l'EN. De plus, il y a fort longtemps que l'EN n'a pas évolué en altitude et les organismes des joueurs qui seront présents dans moins d'une semaine à Addis- Abeba, risquent d'en pâtir quelque peu, le jour J. Constituée essentiellement de jeunes éléments, à l'image de l'excellent défenseur James Tok, mais aussi méconnue du grand public, l'Ethiopie qui a déjà battu bien des équipes nationales mieux cotées qu'elle se sent complètement transcendée à l'idée d'affronter chez elle un ténor de la dimension de l'Algérie. D'ailleurs, il est utile de rappeler aujourd'hui, qu'au lendemain de leur Mondial 2010, les Verts étaient tombés de très haut à Bangui, en se faisant battre par un très modeste adversaire du nom de la République centrafricaine (0-2). En d'autres termes plus clairs, avant de se focaliser complètement sur le Mali que l'EN affrontera au stade Tchaker de Blida le 10 septembre prochain, les Verts sont tenus dans un premier temps, d'analyser dans les moindres tailles, les forces et surtout les faiblesses actuelles de l'Ethiopie, d'autant que cet adversaire attendra de pied ferme à Addis-Abeba, le Onze algérien. Pour preuve, les Ethiopiens reconnaissent volontiers qu'il n'y pas photo entre eux et la plupart des joueurs algériens qui composent aujourd'hui la sélection des Verts. Mieux encore: L'Ethiopie a vu de quoi sont capables les Verts, notamment après leur dernière participation au Mondial 2014. Toutefois, le 6 septembre prochain à Addis-Abeba, les Feghouli, Brahimi, Bentaleb, Taïder, Slimani, et autres Soudani, évolueront sans aucun doute face à un adversaire qui va certainement tenter coûte que coûte de bousculer la hiérarchie en cours. Certes sous l'ère Halilhodzic, l'EN n'a perdu que deux rencontres en compétition officielle, d'abord face au Mali (1-2), puis contre le Burkina Faso (2-3), et dans des conditions jugées à l'époque, complètement «surréalistes» à Ouagadougou. Aujourd'hui, l'EN version Gourcuff sait parfaitement qu'il faudra compter une fois de plus avec les aléas et les nombreux imprévus qui peuvent surgir au cours d'un match comme celui que les Verts s'apprêtent à livrer dans quelques jours en Ethiopie.