Le terrorisme routier, un fléau à éradiquer Les mesures prises pour l'occasion et qui seront mises en oeuvre aujourd'hui, début de la rentrée scolaire, concernent la protection des édifices diplomatiques, les sites sensibles, la gestion de la circulation et de la sécurité routières. Une brigade de sécurité routière (BSR) vient d'être créée à titre expérimental au niveau de la capitale à l'occasion de la rentrée sociale 2014/2015. L'annonce a été faite hier par la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn). Cette brigade qui commencera à être opérationnelle à partir d'aujourd'hui, a pour but de réprimer les infractions génératrices d'accidents commises en circulation, notamment les manoeuvres et dépassements dangereux, le non-respect des distances de sécurité, la circulation des poids lourds sur la voie de gauche, ont précisé les responsables de la direction de la sécurité publique (DSP), lors d'un point de presse à l'Ecole supérieure de police. Ils ont indiqué que ces effectifs, qui seront «astreints» au port de l'uniforme, «évolueront à bord de véhicules et motos banalisés», situation qui conférera, ont-ils expliqué, un effet de surprise à leur action et modifiera le comportement des usagers qui «se sentiront continuellement surveillés et exposés à une action d'interception de la verbalisation». Dans le même cadre, le directeur de la sécurité publique (DSP) Aïssa Naïli a annoncé la prise d'une série de mesures par la Dgsn, à l'occasion de la rentré sociale 2014/2015, à l'effet de satisfaire les besoins du citoyen et répondre à toutes leurs préoccupations. Ces mesures consistent, a-t-il dit, en le redéploiement des forces opérationnelles, l'amélioration de la lutte contre la délinquance et les incivilités, le renforcement de la couverture sécuritaire des manifestations sportives et la lutte contre les atteintes à l'environnement et au cadre de vie. Le DSP a cité également comme mesures prises pour l'occasion et qui seront mises en oeuvre aujourd'hui, début de la rentrée scolaire, la protection des édifices diplomatiques et sites sensibles et la gestion de la circulation et de la sécurité routières. M.Naïli a expliqué que le redéploiement des forces opérationnelles a pour but de «répondre efficacement à la demande de sécurité et à faire face aux éventuelles atteintes à l'ordre public». Pour ce faire, une révision et une adaptation des cycles de travail des unités ont été opérées dont l'objectif est d'assurer une présence policière en continu, notamment en nocturne, a-t-il précisé. La police envisage également l'amélioration de la lutte contre la délinquance et les incivilités, en multipliant des patrouilles motorisées et pédestres dans les lieux publics, ainsi que le renforcement de la présence policière dans les centres urbains à risques pour réduire le «sentiment d'insécurité chez la population». Concernant la gestion de la circulation et de la sécurité routières, la police a décidé, à l'occasion du retour massif des vacanciers et la reprise du travail et scolaire, d' «élever le nombre du personnel assurant la circulation routière au niveau des carrefours et intersections enregistrant un important trafic». M.Naïli a cité également comme mesures prises à l'occasion de la rentrée sociale, le déploiement «judicieux» des compagnies de la circulation routière pour une «bonne» couverture des heures de pointe et l'engagement d'une action partenariale avec les services techniques des collectivités locales pour l'ensemble des aspects liés à l'entretien de la signalisation et l'actualisation des plans de circulation.