Consolider le consensus mondial contre l'extrémisme, le fanatisme et l'intolérance Créé en septembre 2011, le Forum regroupe 29 Etats de toutes les régions du monde et de l'Union européenne. Ferme et catégorique, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel a soutenu hier, à New York que l'Algérie «ne s'inclinera jamais» devant le terrorisme qui constitue une menace mondiale à facettes multiples et qui exige une réponse globale et coordonnée, a affirmé mardi à New York «Le lourd tribut que l'Algérie a payé face au terrorisme fait qu'elle ne s'inclinera jamais devant ce fléau qui représente une menace mondiale à facettes multiples et qui exige une réponse globale et coordonnée», a indiqué M.Messahel. Devant 29 nations, hier à New York, l'Algérie a réaffirmé son engagement à lutter sans relâche contre le terrorisme, ce fléau transnational. «Cette session examinera, notamment, l'extrémisme violent, la situation au Sahel et en Afrique et la question du financement du terrorisme, en relation avec le renforcement des mécanismes internationaux pour le tarissement de ses sources, en particulier le trafic de drogue et le paiement des rançons», avait précisé un communiqué du ministère des Affaires étrangères. La 5e réunion ministérielle du Forum global de lutte contre le terrorisme (Gctf) a eu lieu hier, à New York. C'est M.Messahel qui a pris part à cette rencontre de haut niveau. Créée en septembre 2011, le Forum regroupe 29 Etats de toutes les régions du monde et de l'Union européenne. Il a pour vocation notamment d'identifier les besoins nationaux et internationaux, en matière de lutte contre le terrorisme. L'Algérie copréside avec le Canada, un des cinq groupes de travail du Forum consacré au Sahel. Forte de son expérience acquise, en matière de lutte contre le terrorisme après avoir subi les affres de ce fléau, l'Algérie déploie des efforts soutenus pour éradiquer ce fléau transnational qui menace la paix et la sécurité internationales. Des efforts sont également déployés sans cesse par l'Algérie qui préside le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) et abrite le Centre africain d'études et recherche sur le terrorisme (Caert), afin de tarir les sources de financement des organisations terroristes, notamment par la criminalisation du paiement de rançons exigées contre la libération d'otages. C'est dans ce cadre, que l'Algérie avait appelé au cours du dernier Sommet du Conseil de paix et de sécurité de l'UA, consacré au terrorisme et à l'extrémisme violent, qui a eu lieu le 3 septembre dernier à Nairobi (Kenya), à la tenue à Alger d'une réunion de haut niveau de l'UA, sur le tarissement des sources de financement du terrorisme. Lors de la 4e réunion ministérielle du Gctf tenue en septembre 2013 à New York, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, avait réaffirmé les efforts engagés sans relâche par l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme. Confirmant également les liens structurels entre paix, sécurité et développement, le ministre avait réitéré la volonté de l'Algérie de jouer pleinement son rôle dans le cadre des mécanismes du Gctf. «L'Algérie condamne non seulement le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations, mais poursuit les efforts internationaux pour consolider le consensus mondial contre l'extrémisme, le fanatisme et l'intolérance et renforcer les mécanismes de prévention et de lutte contre leurs effets et leur apologie», avait souligné M.Lamamra.