Après avoir contracté une blessure qui l'a éloigné des terrains, le jeune espoir du football sétifien, a été obligé de se prendre en charge, à ses propres fronts. En effet, parti se soigner dans un hôpital parisien, il n'a reçu aucune visite de dirigeants de la formation des Hauts-Plateaux. Une attitude qui l'a affecté moralement au point d'avoir songé à mettre un terme à sa carrière de footballeur. Mais heureusement pour la discipline en général et aux couleurs de son équipe en particulier, et par amour de la balle ronde, il a décidé de reporter cette décision à une date lointaine, c'est pour ces raisons que Belhamel a entamé sa rééducation le 20 octobre dernier et ce pour une période d'un mois et demi pour pouvoir être d'attaque dans cinq mois. Au sujet de son abandon par les dirigeants sétifiens, Belhamel ne mâche pas ses mots. Ils n'ont pas honoré leurs engagements car j'étais livré à moi-même. Aussi, j'ai été contraint de payer la facture d'hospitalisation. Toujours dans le même registre, Belhamel déplore: «Les autres clubs ne laissent jamais tomber leur joueur, surtout quant c'est un accident professionnel. C'est écoeurant de leur part». Mais même après cette mésaventure, Belhamel n'est jamais resté loin des soubresauts ayant secoué les fondements de l'Entente de Sétif. «Je suis déçu par la situation que traverse l'ESS» et les contre-performances enregistrées ne le laissent pas indifférent. «Dès mon intégration, je donnerai le meilleur de moi-même pour redonner aux Aigles des Hauts-Plateaux, leur envol». Malgré le départ des meilleurs joueurs sétifiens, ayant répondu à l'appel des sirènes, Belhamel reste optimiste quant à la suite du championnat. «L'Entente a les moyens d'assurer son maintien pour peu que les responsables y mettent du leur».